Les forces ukrainiennes auraient progressé de manière satisfaisante et percé la première ligne de défense russe. Cependant, dans d'autres domaines, les progrès de l'Ukraine ont été plus lents.
Les forces ukrainiennes près de la ligne de front à Bakhmut, dans la province de Donetsk, le 9 juin.
L'annonce du ministère britannique de la Défense est le dernier signe en date du lancement officiel de la contre-attaque ukrainienne de grande envergure, longtemps évoquée. Le président russe Vladimir Poutine a également confirmé le 9 juin que l'Ukraine avait lancé une contre-attaque, mais qu'elle n'avait pas encore atteint ses objectifs et avait subi de lourdes pertes.
L'Ukraine est restée jusqu'à présent muette sur l'opération, bien que des rapports fassent état de combats violents et que des véhicules blindés américains et allemands aient été aperçus sur le champ de bataille pour la première fois.
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Un commandant ukrainien sur la ligne de front dans la province de Zaporijia a nié qu'une contre-attaque ait eu lieu, a rapporté CNN, affirmant plutôt que les avancées étaient une opération de reconnaissance visant à sonder les faiblesses des défenses de l'ennemi et à tester leur état de préparation.
Selon l'annonce faite hier matin par l'armée ukrainienne, la Russie a mené 8 attaques de missiles, 74 frappes aériennes et lancé 62 roquettes en 24 heures.
Le Guardian a rapporté qu'une attaque de drone a tué trois personnes et en a blessé des dizaines dans la province d'Odessa au petit matin du 10 juin. Dans la province de Poltava, des missiles balistiques, des missiles de croisière et des drones lancés par la Russie ont endommagé des infrastructures et des équipements de l'aéroport militaire de Myrhorod, ainsi que huit maisons et de nombreux véhicules.
Parallèlement, les responsables de l'aide humanitaire de l'ONU ont averti que la situation humanitaire en Ukraine s'était considérablement aggravée suite à la destruction du barrage de Nova Kakhovka. La Russie et l'Ukraine s'accusent mutuellement de bombardements, tandis que les évacuations et les opérations de secours se poursuivent. On estime que 700 000 personnes ont besoin d'eau potable, tandis que les inondations ont endommagé les récoltes et pourraient entraîner une réduction des exportations de céréales de l'Ukraine, l'un de ses principaux exportateurs.
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L'agence de presse TASS a cité des responsables russes affirmant que plus de 6 000 personnes ont été évacuées des zones inondées de Kherson.
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