M. Thiet est né dans la province de Thanh Hoa. À 20 ans, il s'engage dans l'armée. Après sa démobilisation, il décide de s'installer dans la province de Binh Phuoc et d'y débuter sa carrière.

Après de nombreuses années de recherche de moyens de subsistance, M. Thiet a opté pour l'élevage de chèvres. Un jour, en se rendant dans la zone frontalière de l'ancien district de Duc Co, il a constaté les nombreuses possibilités d'élevage de chèvres dans le contexte de terres de plus en plus restreintes de Binh Phuoc. En 2019, il a décidé d'acheter un terrain d'environ 10 hectares pour y créer une ferme pouvant accueillir près de 100 chèvres. La superficie du terrain étant vaste, l'élevage de chèvres ne prend pas beaucoup de temps grâce au pâturage naturel, il a planté davantage d'arbres pour améliorer ses conditions de vie.
Durant son séjour dans le Sud, M. Thiet a visité les habitants et appris à cultiver la noix de coco à de nombreuses reprises. Constatant que le sol de ce nouveau terrain était propice à la culture du cocotier, il a osé acheter en 2021 plus de 300 plants de cocotiers rouges et verts nains de Malaisie pour les planter sur une superficie d'un hectare. Au bout de quatre ans, les cocotiers ont bien poussé et ont produit de belles et généreuses grappes de fruits.
M. Thiet a déclaré : « Je ne m'attendais pas non plus à ce que les cocotiers soient si adaptés à cette terre. La qualité du sol, les ressources en eau et le climat sont tous favorables. Environ 22 mois après la plantation, les cocotiers ont commencé à produire leurs premiers fruits. Cinq à six mois plus tard, ils peuvent être récoltés. Les cocotiers cultivés dans cette région produisent notamment une eau très douce. Je n'ai jamais cultivé de cocotiers auparavant, alors je m'informe souvent sur les réseaux sociaux, et mes frères sont toujours prêts à me conseiller. »
Lors des récentes vacances du Têt, la cocoteraie a produit une récolte de plusieurs dizaines de millions de dongs. Les commerçants sont venus acheter les fruits à 7 000 à 10 000 dongs pièce.

Selon M. Thiet, au début de la période d'exploitation, chaque cocotier produira environ 200 fruits par an. Au prix de vente actuel, un cocotier rapportera entre 1 et 2 millions de VND. On estime que la cocoteraie pourrait lui rapporter près de 200 millions de VND par an, après déduction des coûts d'investissement. Comparés à des cultures comme l'hévéa, l'anacarde et le manioc, les cocotiers promettent des revenus bien supérieurs.
Selon M. Thiet, la culture des noix de coco ne nécessite pas un investissement initial important et est très facile à entretenir. Sur la zone de culture, il exploite également l'herbe pour élever des chèvres et maintenir l'humidité du sol.
Le terrain familial étant encore assez grand, M. Thiet envisage de cultiver davantage de noix de coco. Il a également commencé à cultiver ses propres graines pour réduire les coûts initiaux et est prêt à les partager avec son entourage.

« Tous les produits à base de noix de coco peuvent être utilisés, je pense donc que la production sera stable. La noix de coco, en particulier, est ici très sucrée et constitue une boisson naturelle, garantissant fraîcheur et propreté, répondant ainsi aux besoins des clients », a expliqué M. Thiet.
S'adressant aux journalistes, Mme Dinh Thi Nga, présidente de l'Association des agriculteurs de la commune d'Ia Dom, a déclaré : « Nous encourageons les agriculteurs qui osent tester de nouvelles cultures pour accroître la valeur par unité de surface. Si le modèle génère de bons revenus, l'Association des agriculteurs de la commune encouragera les gens à le reproduire. »
Source : https://baogialai.com.vn/cay-dua-xiem-ben-duyen-voi-vung-dat-ia-dom-post559867.html
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