Selon l'HoREA, de 2022 à aujourd'hui, le gouvernement et les agences d'État ont pris en compte les recommandations et propositions importantes des associations et du secteur immobilier, dans un esprit d'écoute, de réflexion et de résolution aux trois niveaux. Cependant, les acteurs du secteur immobilier n'ont pas encore activement mis en œuvre les instructions du Premier ministre concernant la « restructuration des segments et la réduction des prix des produits ».
HoREA estime que pour les projets de logements haut de gamme et de milieu de gamme, certains investisseurs ont réduit les prix de vente, mais sans que cette réduction soit significative. La plupart des investisseurs ont mis en place des politiques de remises et de promotions, ainsi que des services après-vente avantageux pour les clients afin de maintenir les prix, car les coûts de construction, les matériaux, la main-d'œuvre, les frais financiers et les frais de gestion ont tous augmenté, sans compter les « coûts non précisés ».
Pour mettre en œuvre la directive du Premier ministre visant à réduire les prix des logements en fonction des revenus des citoyens, l'Association a constaté que le nombre d'entreprises proposant des produits de logement mis sur le marché au cours des trois dernières années n'est pas très élevé.
L'Association recommande aux sociétés et entreprises immobilières de réduire les prix des produits immobiliers, de réduire les attentes de bénéfices, de ne pas « ancrer les prix élevés », d'augmenter les remises et d'avoir des politiques promotionnelles et après-vente pour stimuler la demande des consommateurs sur le marché immobilier afin d'accroître la « confiance du marché », de créer des flux de trésorerie et des liquidités pour les entreprises selon l'expérience de nos grands-parents selon laquelle « il vaut mieux vendre à perte qu'emprunter avec profit ».
L'Association recommande aux sociétés et entreprises immobilières de réorienter leurs investissements vers le segment du logement abordable adapté aux revenus des personnes et de participer à la mise en œuvre du « Programme de développement d'au moins 1 million d'appartements de logements sociaux au cours de la période 2021-2030 » pour pouvoir accéder au paquet de crédit de 120 000 milliards de VND avec des taux d'intérêt inférieurs de 1,5 à 2 % aux taux d'intérêt commerciaux normaux, en particulier pour les sociétés et entreprises immobilières qui se sont inscrites pour participer à ce programme.
Les organismes publics compétents s'attachent à lever les obstacles juridiques afin d'accroître l'offre de logements sur le marché, condition essentielle à l'augmentation de l'offre de logements abordables et sociaux. Cette augmentation contribuera à stabiliser les prix de l'immobilier, conformément à la loi de l'offre et de la demande et à la loi de la concurrence.
Proposer que le ministère de la Construction soumette rapidement au gouvernement une réglementation détaillée sur les « étapes des projets d'investissement dans la construction de logements » afin de normaliser les procédures administratives d'approbation des projets de logements commerciaux et sociaux et de raccourcir les délais de mise en œuvre des procédures d'investissement foncier. Proposer que la Commission permanente de l'Assemblée nationale examine et finalise le projet de loi foncière révisée afin d'élaborer des mécanismes et des politiques pour une utilisation efficace et économique des sols afin de mettre en œuvre des projets immobiliers.
«Créant ainsi des conditions favorables pour que les investisseurs puissent accéder à la terre, assurant une collecte correcte et suffisante, ne causant pas de perte de recettes budgétaires de l'État, ne causant pas de perte de biens publics qui sont des ressources foncières et créant un environnement d'investissement transparent», a affirmé le dirigeant de HoREA.
Source
Comment (0)