Le ministre Ho Duc Phoc a déclaré que les logements sociaux investis par l'État ou les entreprises nécessitent une « approbation des prix par l'État » et une réglementation des plafonds de prix.
Le matin du 5 juin, après avoir écouté la présentation et l'examen du projet de loi sur le logement (modifié), l'Assemblée nationale a examiné le projet de loi sur le logement (modifié). La détermination des prix de vente, de location et de leasing des logements sociaux a suscité de nombreux commentaires de la part des délégués.
Le ministre des Finances, Ho Duc Phoc, a analysé qu'actuellement, les logements sociaux sont financés par l'État ou construits par des entreprises. Il a déclaré que, dans le cas de projets de logements sociaux financés par l'État, c'est-à-dire financés par le budget, le projet de loi doit stipuler clairement que le Comité populaire de la province ou de la ville a le droit de désigner l'investisseur pour la réalisation et « fixe le prix de vente et le loyer ».
"Le foncier social n'est pas taxé, bien sûr quand l'Etat le fera, il régulera le prix de vente pour ceux qui sont éligibles à l'achat d'un logement social", a précisé le ministre.
Concernant les entreprises qui investissent dans le logement social, M. Phuc a indiqué que l'État doit également approuver le prix. Il a analysé que les entreprises investissent des capitaux, mais que les terrains sont attribués par l'État, qu'ils sont propres et qu'aucune taxe foncière n'est perçue. L'État doit donc contrôler le prix de vente maximal. Ainsi, les logements sociaux peuvent être vendus et loués aux personnes concernées. Dans le cas contraire, ils tomberont dans le piège du logement commercial.
« L'État doit fixer le prix du logement social. Les projets financés par l'État doivent être vendus au juste prix, tandis que les entreprises qui y investissent doivent fixer un prix maximum, ou prix plafond. En vendant au prix maximum, les entreprises économiseront davantage et réaliseront des bénéfices », a-t-il déclaré.
Le ministre des Finances, Ho Duc Phoc, s'exprime lors de la réunion du matin du 4 juin. Photo : Hoang Phong
M. Nguyen Tuan Thinh, directeur adjoint de l'Institut de développement socio-économique de Hanoi, a déclaré que les prix des logements sociaux ne sont pas conformes à la loi sur les prix. Par conséquent, cette loi stipule que les logements sociaux qui ne sont pas financés par l'État ou qui sont investis par le secteur privé restent soumis à la tarification étatique.
Parallèlement, dans le projet de loi sur le logement, les investisseurs dans les projets de logements sociaux élaborent des plans de prix de vente et de location et les soumettent aux agences spécialisées de la province pour évaluation au moment où le logement est éligible à la vente. Selon M. Thinh, les réglementations tarifaires entre les deux lois sont contradictoires et il a suggéré que l'agence de rédaction les révise afin d'assurer la cohérence entre les deux lois.
Selon le projet de loi, le prix de vente des logements sociaux est déterminé sur la base du calcul de tous les coûts de récupération du capital d'investissement pour la construction de logements et des coûts raisonnables des entreprises tels que les coûts d'organisation des ventes, les coûts de gestion d'entreprise et d'autres coûts raisonnables.
Ce règlement a été approuvé à la majorité des voix par la Commission des lois de l'Assemblée nationale, l'organe d'examen. Cependant, cette dernière estime nécessaire de clarifier les principes et les conditions afin que les coûts puissent être considérés comme raisonnables lorsqu'ils sont inclus dans le prix de vente. Il s'agit d'encadrer strictement le prix de vente, la location et la location-vente des logements sociaux, en harmonisant les intérêts de l'État, des investisseurs et des particuliers.
Conformément à la réglementation en vigueur, les entreprises participant à l'investissement dans le logement social bénéficient de conditions de prêt préférentielles. Le prix de vente doit néanmoins être approuvé par l'organisme de gestion, avec un plafond de profit de 10 %. De ce fait, les entreprises ne sont pas intéressées par l'investissement dans le logement social, car le calcul du profit n'est pas attractif. Cependant, il n'existe actuellement aucune réglementation concernant le plafond de prix du logement social.
L'Assemblée nationale devrait débattre de la loi sur le logement (amendée) en séance plénière le 19 juin.
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