En conséquence, l’armée israélienne adoptera une approche plus ciblée dans le nord et continuera de poursuivre les dirigeants du Hamas dans le sud, tout en poursuivant les frappes aériennes et en cherchant à libérer les otages restants détenus par le Hamas.
Des chars de l'armée israélienne près de la frontière entre Israël et Gaza, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas. Photo : Reuters
Face aux difficultés économiques et à la pression internationale pour passer à des opérations de combat moins intenses, Israël a retiré ses forces de Gaza pour permettre à des milliers de réservistes de reprendre du service.
Le ministre de la Défense Yoav Gallant a déclaré que les opérations dans le nord comprendraient des raids, la destruction de tunnels, des attaques aériennes et terrestres et des opérations des forces spéciales.
Pendant ce temps, dans le sud de Gaza, où la plupart des 2,3 millions d'habitants vivent désormais dans des tentes et d'autres abris temporaires, l'armée israélienne se concentre sur l'élimination des dirigeants du Hamas et le sauvetage des 132 otages israéliens restants sur les 240 enlevés le 7 octobre.
Après le conflit, le Hamas ne contrôlera plus Gaza, a ajouté Gallant, et le territoire sera dirigé par les autorités palestiniennes tant qu'il n'y aura pas de menace pour Israël.
Dans le même temps, le département d'État américain a déclaré que pour aider à empêcher la propagation du conflit, le secrétaire d'État américain Antony Blinken se rendra au Moyen-Orient le 4 janvier pour une mission diplomatique d'une semaine.
Le conflit entre Israël et le Hamas approche de ses trois mois, alors que la communauté internationale craint que le conflit ne s'étende au-delà de Gaza, impliquant la Cisjordanie occupée par Israël, les forces du Hezbollah à la frontière libano-israélienne et les voies de navigation sur la mer Rouge.
Les inquiétudes se sont accrues après qu'une frappe de drone a tué le chef adjoint du Hamas Saleh al-Arouri le 2 janvier dans la capitale libanaise Beyrouth.
Le conflit israélo-Hamas a ravagé la bande de Gaza, le ministère de la Santé de Gaza déclarant que le nombre total de morts palestiniens avait atteint 22 438 jeudi, soit près de 1 % des 2,3 millions d'habitants de l'enclave.
Ngoc Anh (selon Reuters)
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