Ce règlement, appliqué à partir de la période d'imposition des sociétés 2024, aidera les entreprises à réduire certaines des difficultés causées par la modification du décret qui a duré de 2023 à aujourd'hui.
Le ministère des Finances vient de transmettre un dossier au ministère de la Justice pour examen du projet de décret modifiant et complétant certains articles du décret n° 132/2020/ND-CP réglementant la gestion fiscale des entreprises effectuant des transactions entre parties liées. Le décret n° 132 (anciennement décret n° 20) a été promulgué afin de prévenir les prix de transfert et la sous-capitalisation… dans les activités commerciales des entreprises.
Dans ce projet, le ministère des Finances a révisé et complété un certain nombre de réglementations très importantes, résolvant de nombreux problèmes.
Plus précisément, il existe une réglementation spécifique concernant les « parties liées » dans le cas d'une « entreprise garantissant ou prêtant des capitaux à une autre entreprise, sous quelque forme que ce soit ». La condition est que le total des prêts en cours de l'entreprise emprunteuse auprès de l'entreprise prêteuse ou garante représente au moins 25 % de l'apport en capital du propriétaire de l'entreprise emprunteuse et plus de 50 % du total des prêts en cours de toutes les dettes à moyen et long terme de l'entreprise emprunteuse.
En outre, le projet a spécifiquement stipulé les « responsabilités des ministères, des agences de niveau ministériel et des comités populaires des provinces et des villes gérées par le gouvernement central ».
Elle stipule que la Banque d'État, dans le cadre de ses fonctions et pouvoirs, est chargée de coordonner la fourniture d'informations et de données sur les prêts étrangers et les remboursements de dettes de chaque entreprise spécifique avec des transactions entre parties liées sur la base de la liste demandée par l'autorité fiscale.
Ces informations comprennent des données sur le chiffre d'affaires des prêts, le taux d'intérêt, la période de paiement des intérêts, le remboursement du principal, le retrait effectif, le remboursement de la dette (principal, intérêts) et d'autres informations pertinentes (le cas échéant).
En étudiant le dossier de rédaction du Décret modifiant et complétant le Décret 132/2020/ND-CP, M. Le Hoang Chau, de l'Association immobilière de Ho Chi Minh -Ville (HoREA), a hautement apprécié le Ministère des Finances pour avoir été très réceptif, à l'écoute et pour avoir accepté les commentaires de nombreuses organisations du niveau central au niveau local, des associations, des entreprises et des experts pour élaborer le « Projet de Décret ».
« Fondamentalement, le projet de décret répond aux exigences pratiques de la période actuelle, à la fois en assurant le renforcement du rôle de gestion de l'État dans le domaine de l'administration fiscale, en prévenant les pertes fiscales, en prévenant la fraude fiscale, en prévenant les prix de transfert pour les entreprises ayant des transactions connexes, tout en créant des conditions favorables pour les entreprises dans les activités d'investissement, de production et d'affaires », a évalué M. Chau.
Dans un document urgent récemment adressé au Premier ministre, au ministère de la Justice et au ministère des Finances, l'HoREA a notamment souligné que ce décret s'appliquerait à compter de la période d'imposition des sociétés 2024. Selon l'HoREA, cela aidera les entreprises à atténuer certaines difficultés causées par la modification du décret, dont la validité a été prolongée de 2023 à aujourd'hui. Parallèlement, cela minimisera en partie les effets négatifs du retard dans la déduction des dépenses pour le calcul de l'impôt des entreprises.
Afin de respecter le calendrier d'application de la période d'imposition des sociétés de 2024, les ministères et les branches devront déployer de grands efforts pour accélérer les progrès afin d'aider le gouvernement à publier ce décret prochainement.
En outre, l'HoREA a également proposé que le ministère de la Justice et le ministère des Finances envisagent de soumettre au gouvernement et au Premier ministre la proposition de modifier la clause 3 de l'article 16 du décret n° 132/2020/ND-CP afin d'augmenter le total des frais d'intérêt déductibles à 50 % (actuellement 30 %) du bénéfice net total des activités commerciales.
À long terme, après la mise en place par l'État d'un « impôt minimum mondial » pour les entreprises appartenant à des multinationales, l'HoREA a proposé de ne pas contrôler le « plafond » des charges d'intérêts déductibles totales pour les « entreprises nationales effectuant des transactions avec des parties liées ». Cette mesure vise à refléter fidèlement, intégralement et rapidement la situation des investissements, de la production et des activités commerciales des entreprises. Parallèlement, il est recommandé aux agences publiques compétentes de renforcer le contrôle et de sanctionner sévèrement les entreprises pratiquant des « prix de transfert » et falsifiant les coûts à des fins d'évasion fiscale.
En outre, cette Association estime que le décret 132/2020/ND-CP stipule que « la période de transfert des frais d'intérêt calculés en continu ne doit pas dépasser 5 ans à compter de l'année suivant l'année au cours de laquelle surviennent les frais d'intérêt non déductibles » est relativement courte, et si dans ce délai l'entreprise n'a pas entièrement déduit le « total des frais d'intérêt déductibles », l'entreprise perdra ce montant d'argent en tant qu'actif de l'entreprise.
L'Association propose donc d'augmenter la période de déduction à 7 ans (qui, si elle est « généreuse », devrait être de 10 ans), ce qui est plus raisonnable car les frais d'intérêts sont des actifs de l'entreprise.
Source : https://vietnamnet.vn/bo-tai-chinh-go-vuong-cho-quy-dinh-von-mong-can-ap-dung-ngay-nam-nay-2343688.html
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