Le 31 juillet, le gouvernement du président réélu Nicolas Maduro a commencé à proposer des mesures sévères pour réprimer les soulèvements initiés par les forces de l'opposition pour protester contre les résultats de l'élection présidentielle.
Selon les médias vénézuéliens, la police antiémeute a été déployée et a tiré des gaz lacrymogènes sur la foule des manifestants de l'opposition. Au moins 11 morts ont été recensés lors d'affrontements à travers le pays.
Craignant de nouvelles violences, le président Maduro a appelé ses partisans à se rassembler autour du palais présidentiel pour le défendre contre les manifestants. Les partisans du président élu Maduro, dont de hauts responsables militaires, ont affirmé leur détermination à écraser ce qu'ils ont qualifié de « tentative de coup d'État » qui a fait près de 50 blessés parmi les militaires et les policiers et incendié des dizaines de bâtiments gouvernementaux dans plusieurs villes.
Des responsables de la Maison Blanche se sont déclarés « très préoccupés » par la situation au Venezuela. Le président américain Joe Biden s'est entretenu pendant 30 minutes par téléphone avec le président brésilien Luiz Lula da Silva, l'un des principaux alliés étrangers de M. Maduro, au sujet de la situation au Venezuela. Le parti politique de gauche de M. Luiz da Silva a reconnu M. Maduro comme vainqueur de l'élection.
Par ailleurs, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a annoncé la décision de son pays de rompre ses relations diplomatiques avec le Pérou. Sur le réseau social X, il a annoncé : « Le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec la République du Pérou, sur la base de l'article 45 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961. » M. Gil a déclaré que Caracas avait été contraint de prendre cette décision suite aux déclarations du ministre péruvien des Affaires étrangères, qui, selon lui, « ignoraient la volonté du peuple vénézuélien et la Constitution vénézuélienne ».
Le 29 juillet, le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a annoncé l'expulsion de l'ambassadeur du Pérou ainsi que des ambassadeurs de six autres pays d'Amérique latine, dont l'Argentine, le Chili, le Costa Rica, le Panama, la République dominicaine et l'Uruguay, après que les gouvernements de ces pays n'ont pas reconnu les résultats de l'élection présidentielle du 28 juillet.
Le Conseil national électoral du Venezuela a annoncé le 29 juillet les résultats des élections, au cours desquelles le président Nicolas Maduro a été réélu pour un troisième mandat de six ans.
KHANH MINH
Source : https://www.sggp.org.vn/venezuela-manh-tay-tran-ap-bao-luc-post751873.html
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