Les procureurs suisses ont confirmé le 19 janvier que lors de son voyage à Davos pour assister au Forum économique mondial WEF Davos 2024, le président israélien Isaac Herzog a été poursuivi pour des crimes présumés.
Le président israélien Isaac Herzog s'exprime au Forum économique mondial (WEF), le 16 janvier. (Source : Reuters) |
Le Ministère public de la Confédération (MPC) suisse a reçu une plainte contre le chef de l'État israélien. M. Herzog est à Davos depuis le 18 janvier pour défendre la position d'Israël sur la guerre dans la bande de Gaza.
« La plainte fait l'objet d'une enquête conformément aux procédures habituelles », a indiqué BA dans un communiqué. L'agence collabore également avec le ministère suisse des Affaires étrangères pour « discuter des dispositions relatives à l'immunité de la personne concernée ».
On ignore encore l'objet de la plainte ni son auteur. Cependant, l'AFP a obtenu une déclaration d'une personne soupçonnée d'être à l'origine de la plainte, intitulée « Action en justice pour crimes contre l'humanité ».
Les documents montrent que plusieurs personnes ont déposé plainte auprès des procureurs fédéraux et des gouvernements de plusieurs États, dont Bâle, Berne et Zurich. La déclaration affirme que les plaignants demandent des poursuites pénales parallèlement à l'affaire portée par l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye, aux Pays-Bas, accusant Israël de crimes commis lors de son offensive contre la bande de Gaza.
L'Afrique du Sud a déjà demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) des Nations Unies d'ouvrir une procédure contre Israël pour violations présumées de la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, et a demandé aux juges d'émettre des mesures provisoires pour arrêter immédiatement les opérations militaires à Gaza.
L’Afrique du Sud et Israël font partie des 152 États parties à la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, et l’Afrique du Sud entend prouver qu’Israël a agi au-delà de sa légitime défense.
Le gouvernement israélien a qualifié la plainte de « diffamation absurde » et a nommé une équipe juridique pour se défendre contre ces allégations.
Source
Comment (0)