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Le gouvernement sud-coréen a annoncé son intention de freiner les dépenses croissantes consacrées aux cours particuliers, considérées comme l'une des raisons de la baisse du taux de natalité dans le pays.
Cette décision intervient un mois après que le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré que les examens d'entrée à l'université du pays contenaient de nombreuses questions en dehors du programme des écoles publiques.
Les statistiques du ministère de l'Éducation et de l'Office corréen de la statistique qu'en 2022, les Sud-Coréens deenseront un montant record de 26 000 milliards de wons (environ 20 milliards de dollars) en cours particuliers pour leurs enfants, malgré une baisse de 0,9 % du nombre d'élèves inscrits. Il est à noter que 8 élèves sur 10 suivent des cours particuliers ou fréquentent des écoles privées (également appelées Hagwon) à travers le pays. La pression exercée sur le système éducatif privé fait que le coût de l'éducation des enfants en Corée du Sud est le plus élevé au monde , ce qui entraîne une malaria à avoir des enfants et fait chuter le taux de natalité du pays au plus bas du monde.
Lors d'une conférence de presse annonçant ce plan, le ministre de l'Éducation, Lee Ju-ho, s'est engagé à éliminer les « questions pièges » des examens, qui ont donné lieu à une concurrence acharnée entre parents et élèves pour les cours de soutien scolaire. Le ministère cherche également des moyens de garantir l'équité des examens d'entrée à l'université.
Pour atteindre cet objectif, la Corée du Sud mettra en place un comité indépendant chargé d'éliminer les « questions pièges » et d'évaluer l'équité du test. Les enseignants participants à la rédaction du test seront interdits de vendre des questionnaires, de donner des cours magistraux ou de fournir des informations à l'examen d'entrée à l'université pendant une certaine période.
Par ailleurs, le ministère coréen de l'Éducation contrôle également le système d'enseignement privé, renforçant la surveillance des publicités exagérées et mensongères. L'examen officiel d'entrée à l'université comporte souvent des questions difficiles, obligeant parents et étudiants coréens à se tourner vers des centres de soutien scolaire privés dans l'espoir d'atteindre leurs objectifs lors de l'examen.
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