Grâce à l'énergie solaire, l'appareil de l'Université de Cambridge peut fonctionner dans n'importe quelle eau libre sans électricité.
Le dispositif flottant est testé sur la rivière Cam, à Cambridge. Photo : Virgil Andrei
Inspirée par la photosynthèse, une équipe de l'Université de Cambridge a développé un dispositif solaire capable de produire simultanément de l'hydrogène et de l'eau propre à partir d'eau de mer ou d'eau polluée, a rapporté New Atlas le 14 novembre. Fonctionnant en pleine mer et ne nécessitant aucune source d'alimentation externe, il peut être installé dans des zones reculées ou aux ressources limitées. Cette nouvelle recherche a été publiée dans la revue Nature Water.
La séparation photocatalytique de l'eau convertit directement la lumière du soleil en hydrogène, mais nécessite généralement de l'eau purifiée et du terrain pour construire la centrale, ainsi que la production de chaleur résiduelle. Le dispositif photocatalytique de l'équipe de Cambridge peut utiliser n'importe quelle eau non traitée, ce qui en fait une solution plus durable.
Ils ont placé le matériau photocatalyseur absorbant les ultraviolets sur un maillage de carbone nanostructuré absorbant les infrarouges afin de créer de la vapeur que le matériau photocatalyseur utilise pour produire de l'hydrogène. Ce maillage de carbone poreux, conçu pour repousser l'eau, permet au matériau photocatalyseur de flotter et de se séparer de l'eau, empêchant ainsi les polluants d'interférer avec ses performances. De plus, cette structure permet au dispositif de capter plus efficacement l'énergie solaire.
L'équipe a utilisé une couche d'absorbeurs de lumière ultraviolette sur le dessus du dispositif flottant pour produire de l'hydrogène par décomposition de l'eau. La lumière restante du spectre solaire est transmise au fond du dispositif, où elle évapore l'eau. Ce processus imite la transpiration, le processus par lequel l'eau traverse une plante et s'évapore de ses parties telles que les feuilles, les tiges et les fleurs.
Les scientifiques ont testé le dispositif dans diverses sources d'eau, notamment la rivière Cam, dans le centre de Cambridge, et les eaux usées troubles de l'industrie papetière. En eau de mer artificielle, le dispositif a conservé 80 % de ses performances initiales après 154 heures. L'équipe a expliqué que, comme le matériau photocatalytique est séparé des contaminants présents dans l'eau et reste relativement sec, le dispositif peut rester stable pendant son fonctionnement.
Jeu Thao (selon le Nouvel Atlas )
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