La nature unique de la région de Castille-León

L'Espagne possède le plus grand nombre de réserves de biosphère reconnues par l'UNESCO au monde, avec 55. La région autonome de Castille-León compte à elle seule 10 réserves de biosphère, chacune avec ses propres caractéristiques uniques.

Monts Cantabriques.

La réserve de biosphère de Babia comprend la vallée du même nom, au pied des monts Cantabriques, sur une superficie d'environ 38 107 hectares. C'est un territoire de hautes montagnes et de profonds ravins, de champs rocailleux et secs et de rivières tumultueuses. De nombreux alpinistes professionnels viennent à Babia pour conquérir des sommets abrupts tels que Peña Ubiña (2 417 m), Peña Orniz (2 193 m), Montihuero (2 180 m)… Babia a également été élue meilleur endroit d'Espagne pour observer les phénomènes astronomiques.

Non loin de Babia se trouve la réserve de biosphère de Los Ancares Leoneses, située à l'extrémité ouest des monts Cantabriques. Le centre de Los Ancares Leoneses abrite des forêts millénaires de chênes, de houx et d'ifs, entourées de vastes prairies. Les habitants vivent de la cueillette de châtaignes, de l'élevage et, depuis peu, de la gestion de chambres d'hôtes. Leurs ancêtres étaient des hommes préhistoriques qui vivaient dans des grottes, comme celles de la montagne Peña Piñera. Ce lieu a été classé au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO grâce à ses nombreuses peintures murales datant de l'âge du bronze. Il convient également de mentionner le site historique du village de pierre de Chano, construit au début de l'âge du fer. De nombreuses maisons et puits en pierre de Chano résistent encore au vent et à la pluie malgré plus de 3 000 ans.

La réserve de biosphère de Los Valles de Omaña y Luna était autrefois une importante zone d'extraction de charbon, mais aujourd'hui, l'industrie minière locale a quasiment disparu. Il ne reste plus que 86 petits villages agricoles sur cette réserve de 81 000 hectares. Avec le départ des humains, la nature reprend ses droits. La superficie des forêts anciennes s'étend chaque année. Des animaux comme l'ours brun de Cantabrie et le tétras d'Eurasie, autrefois disparus de Los Valles de Omaña y Luna, ont retrouvé leur « vieille terre ». De nombreux randonneurs passent souvent deux ou trois jours sur les sentiers qui sillonnent la forêt de Los Valles de Omaña y Luna, à la fois pour se ressourcer et pour observer la nature. En été, la pêche au saumon, qui remonte le courant pour frayer, est également pratiquée.

Source : https://hanoimoi.vn/thien-nhien-dac-sac-vung-castile-leon-679716.html