Le juge Scott McAfee a rejeté six des 41 accusations portées contre M. Trump et les accusés dans l'affaire de fraude électorale en Géorgie.
Le juge Scott McAfee de la Cour supérieure du comté de Fulton, qui préside l'affaire de fraude électorale en Géorgie, a déclaré aujourd'hui que les six chefs d'accusation contre l'ancien président Donald Trump et les accusés n'étaient pas suffisamment détaillés, selon les dossiers judiciaires.
Deux des six accusations rejetées par le juge McAfee concernaient un appel téléphonique de janvier 2021 au cours duquel M. Trump avait demandé au plus haut responsable des élections de Géorgie, Brad Raffensperger, de « trouver » des votes pour annuler sa défaite dans l'État.
Le juge McAfee a estimé que l’acte d’accusation ne détaillait pas suffisamment la manière dont M. Trump et ses alliés auraient pu violer leur serment de fonction ou leurs devoirs respectifs en vertu des constitutions des États-Unis et de la Géorgie.
« Ils n'ont pas fourni au défendeur suffisamment d'informations pour préparer une défense », a déclaré McAfee, ajoutant que les procureurs pourraient présenter un nouvel acte d'accusation qui serait plus détaillé sur ces accusations.
L'ancien président américain Donald Trump lors d'une audience à New York en novembre 2023. Photo : AFP
La liste des accusations abandonnées comprend trois chefs d'accusation contre M. Trump. L'acte d'accusation de la procureure du comté de Fulton, Fani Willis, avait précédemment inculpé 19 personnes pour 41 chefs d'accusation, dont 13 contre M. Trump. L'acte d'accusation porte sur des actes d'intimidation, un complot en vue de commettre une fraude, l'usurpation d'identité d'un fonctionnaire et la soumission de faux rapports et documents relatifs aux résultats de l'élection de 2020 en Géorgie.
Les avocats de M. Trump et de cinq alliés, dont l'ancien chef de cabinet de la Maison Blanche Mark Meadows et l'avocat personnel Rudy Giuliani, ont nié les allégations selon lesquelles ils auraient tenté d'amener les législateurs géorgiens à violer leur serment en les persuadant de nommer une liste d'électeurs pro-Trump.
Le procès visant à annuler les élections en Géorgie est l'une des quatre poursuites pénales comportant 91 chefs d'accusation auxquelles M. Trump est confronté.
Deux affaires concernent des tentatives d'annulation des résultats des élections de 2020 : l'une émane des procureurs de Géorgie, l'autre du procureur spécial fédéral Jack Smith. Dans la troisième, Smith accuse Trump d'avoir conservé indûment des documents classifiés après avoir quitté ses fonctions, et la quatrième émane des procureurs de New York concernant les versements de pots-de-vin de Trump à l'actrice porno Stormy Daniels lors de l'élection de 2016.
Thanh Tam (Selon Reuters, AFP )
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