Les élections générales au Japon, dont le jour officiel du vote a eu lieu hier (27 octobre), sont considérées par les observateurs comme l'élection la plus imprévisible depuis de nombreuses années.
Cela survient alors que la réputation du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir au Japon a sérieusement décliné à la suite de scandales de financement politique internes au parti, selon le Japan Times .
Les électeurs japonais se rendront aux urnes le 27 octobre.
L'opposition, notamment le Parti constitutionnel démocrate (CDP), a une chance de progresser et d'obtenir des résultats favorables aux élections générales de cette année. Celles-ci permettront de choisir 465 sièges à la chambre basse parmi plus de 1 300 candidats. Le dépouillement des votes a commencé hier soir et les résultats devraient être connus aujourd'hui (28 octobre).
Les sondages suggèrent que la coalition dirigée par le PLD pourrait avoir du mal à remporter les 233 sièges nécessaires pour conserver sa majorité à la chambre basse, a rapporté l'AFP. Avant que le nouveau Premier ministre japonais Ishiba Shigeru ne dissolve la chambre basse et ne convoque des élections anticipées, la coalition PLD-Komeito disposait de 288 sièges. Dans un discours prononcé à Tokyo le 26 octobre, Ishiba a présenté ses excuses pour l'incapacité du parti à lever des fonds politiques et s'est engagé à repartir sur de bonnes bases, en tant que parti d'égalité, d'équité, de modestie et d'honnêteté.
Les experts estiment que le PLD a encore de bonnes chances de remporter le plus grand nombre de sièges, mais il reste à voir s'il parviendra à rassembler d'autres partis pour former une coalition et obtenir la majorité. S'il ne parvient pas à remporter 233 sièges, la politique du Premier ministre Ishiba pourrait se retrouver dans une impasse au Parlement .
De plus, dans les derniers jours de la campagne électorale de cette année, le PLD a essuyé de nouvelles critiques. Kyodo News a rapporté le 24 octobre que le PLD avait été accusé d'avoir transféré des fonds de soutien électoral à plusieurs sections locales, dirigées par des personnes impliquées dans le scandale de financement politique et non officiellement soutenues par le parti. Le secrétaire général du PLD, Moriyama Hiroshi, a déclaré que l'argent n'avait pas été envoyé à des fins électorales, mais dans le cadre des dépenses de fonctionnement de la section locale, renforçant ainsi le pouvoir du parti.
Source : https://thanhnien.vn/thach-thuc-cho-dang-cam-quyen-nhat-ban-185241027231702724.htm
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