Selon Engadget , nous entrons maintenant dans les derniers jours de 2023, marquant la fin d'une année turbulente pour l'industrie du jeu, avec une série d'acquisitions, de licenciements et la forte montée des syndicats.
Acquisition : Game of Thrones
L'acquisition la plus importante a été la fusion de 69 milliards de dollars entre Microsoft et Activision Blizzard, faisant de Microsoft la troisième plus grande société de jeux vidéo au monde , derrière Sony et Tencent. Le géant de Redmond possède désormais près de 40 studios de développement de jeux, parmi lesquels des noms notables comme Arkane, Mojang, Ninja Theory et Turn 10.
Microsoft a acquis Activision Blizzard
Sony, en revanche, est un peu plus discret, mais possède également 21 studios, dont Bungie, Insomniac, Naughty Dog et Sucker Punch Productions. Au cours des trois dernières années, Sony a régulièrement multiplié les acquisitions de petites entreprises et investi massivement dans Epic Games, FromSoftware, et d'autres.
Mais le « patron » ultime reste Tencent, avec ses milliers de « tentacules de pieuvre » qui couvrent l'ensemble de l'industrie du jeu vidéo. L'entreprise chinoise détient actuellement des parts dans de grandes entreprises telles que Bloober Team, Paradox Interactive, PlatinumGames, Remedy, Roblox, Ubisoft… et détient même la totalité de Riot Games, Funcom et bien d'autres. On peut dire que pour chaque joueur qui teste un produit développé avec Unreal Engine, Tencent réalise des bénéfices.
Licenciements : le côté obscur de la médaille
L'inconvénient de cette acquisition est une vague massive de licenciements dans le secteur. On estime que jusqu'à 9 000 personnes perdront leur emploi en 2023, contre seulement 1 000 en 2022. Parmi elles, Embracer Group licenciera plus de 900 personnes et fermera de nombreux studios. Unity licenciera également 900 employés. De plus, Epic Games licenciera 830 personnes, EA plus de 1 000, et CD Projekt RED, Sega, Ubisoft et Microsoft procéderont également à des réductions d'effectifs cette année.
Une série de licenciements à grande échelle dans les sociétés de jeux vidéo
Ceci est également considéré comme un signal d'alarme pour l'industrie du jeu vidéo. Plus les acquisitions se multiplient, moins il y aura de studios indépendants, ce qui accroîtra la dépendance et le risque de licenciements. On constate que l'industrie du jeu vidéo se contracte et devient de plus en plus fade en 2023. Et la grande question dans cinq ans : qu'adviendra-t-il des studios acquis ?
Syndicats : une lueur d'espoir au milieu de la tempête
Dans ce tableau sombre, l'essor des syndicats du jeu vidéo laisse entrevoir une lueur d'espoir. Des petits studios aux géants AAA, de plus en plus de développeurs trouvent du soutien auprès des syndicats et luttent pour un environnement de travail sain et des salaires équitables. Microsoft possède désormais le plus grand syndicat du jeu vidéo, avec plus de 300 agents de contrôle qualité chez ZeniMax Media.
Il existe de nombreux syndicats dans l’industrie du jeu qui ont été créés.
Avalanche Studios, Anemone Hug, CD Projekt RED, Experis Game Solutions, Keywords Studios, Sega of America, Tender Claws et Workinman Interactive sont également des noms notables. C'est une bonne chose et il faudrait les reproduire pour assurer la stabilité de l'industrie du jeu vidéo.
Alors que 2023 touche à sa fin, un avenir à la fois inquiétant et plein d'espoir s'ouvre à nous. Que nous réserve 2024 ? Les rachats d'entreprises se poursuivront-ils ? Ou les syndicats seront-ils le bouclier protecteur des développeurs de jeux ? L'avenir nous le dira.
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