Poursuivant la 8ème session, le matin du 28 novembre, avec 454/455 délégués participant au vote en faveur, soit 94,78% du nombre total de délégués, l'Assemblée nationale a adopté la loi sur la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains (modifiée).
Poursuivant la 8ème session, le matin du 28 novembre, avec 454/455 délégués participant au vote en faveur, soit 94,78% du nombre total de délégués, l'Assemblée nationale a adopté la loi sur la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains (modifiée).
En conséquence, la loi comprend 8 chapitres et 63 articles, en vigueur à compter du 1er juillet 2025. La loi sur la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains (modifiée) stipule la prévention, la détection et le traitement de la traite des êtres humains et d'autres violations de la loi sur la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains ; l'accueil, la vérification, l'identification, le soutien et la protection des victimes et des personnes en cours d'identification comme victimes ; la gestion de l'État et les responsabilités des agences, organisations, familles et individus dans la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains ; la coopération internationale dans la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains.
En ce qui concerne les principes de prévention et de lutte contre la traite des êtres humains, certains avis suggèrent d’ajouter des réglementations spécifiques sur les régimes de soutien spécialisés pour répondre aux besoins de genre, aux droits et aux intérêts légitimes des victimes dans chaque cas, qu’elles soient hommes, femmes, homosexuelles, bisexuelles ou transgenres ; en garantissant l’intégration des questions d’égalité des genres dans le projet de loi.
La Commission permanente de l’Assemblée nationale a estimé que les principes de prévention et de lutte contre la traite des êtres humains ne devraient stipuler que des principes généraux visant à garantir l’égalité des sexes et à bénéficier de régimes de soutien adaptés à l’âge et au sexe.
Des politiques spécifiques visant à répondre aux besoins des femmes et des hommes ont été stipulées dans d’autres lois ; en outre, les autres dispositions du projet de loi sont neutres et non discriminatoires.
En ce qui concerne la prévention de la traite des êtres humains, il est proposé d’ajouter à l’article 7 du projet de loi un contenu de propagande sur les mesures administratives ou pénales visant à renforcer la dissuasion.
Le Comité permanent de l'Assemblée nationale estime que le projet de loi stipule que le contenu de la propagande comprend « les politiques et les lois sur la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains et les lois connexes », qui comprennent à la fois les lois pénales et administratives.
Dans le même temps, elle a réglementé l'information et la propagande sur « les résultats du traitement des cas de traite des êtres humains conformément aux dispositions de la loi », y compris les mesures visant à traiter les actes de traite des êtres humains.
Concernant l'accueil, la vérification, l'identification et la protection des victimes, l'article 27 du projet de loi stipule que, lorsque la victime ou son représentant légal estime que la personne qu'il représente est la victime, la victime doit signaler son cas afin de garantir ses droits, sans chevauchement des compétences en matière d'accueil et de résolution du dossier. Cette disposition reprend également la loi actuelle et, comme le montre son résumé, son application ne rencontre aucune difficulté.
Français Il est proposé d'ajouter à l'article 37 des règlements sur les principes de mise en œuvre du soutien et les responsabilités des agences et organisations dans la fourniture de soutien. Le Comité permanent de l'Assemblée nationale estime que les principes et les responsabilités de mise en œuvre du soutien aux victimes et aux personnes en cours d'identification comme victimes ont été stipulés : « Le soutien doit être opportun, précis, garder les informations confidentielles et ne pas insulter, stigmatiser ou discriminer les victimes et les personnes en cours d'identification comme victimes » et « veiller à ce que les victimes et les personnes en cours d'identification comme victimes reçoivent un soutien conforme à leurs croyances et à leur religion dans le cadre de la loi vietnamienne, en fonction de leur âge, de leur sexe, de leur état de santé et de leurs caractéristiques personnelles. »
En outre, le projet de loi soumis par le gouvernement précise les responsabilités de douze ministères et secteurs en matière de prévention et de lutte contre la traite des êtres humains. Suite aux observations des députés de l'Assemblée nationale, le projet de loi a omis de préciser les responsabilités de six ministères et secteurs, car ils ne sont pas spécifiquement concernés par ce domaine.
Le projet de loi stipule que le ministère de la Sécurité publique est chargé d'assister le gouvernement dans la mise en œuvre de la gestion de l'État en matière de prévention et de lutte contre la traite des êtres humains, et cinq ministères (Défense nationale, Travail, Invalides de guerre et Affaires sociales, Santé, Affaires étrangères, Justice) sont des ministères ayant des rôles spécifiques dans la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains.
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