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Découverte de créatures « flottant » entre la vie et la non-vie

(Dan Tri) - Avec les caractéristiques de l'intersection entre les virus et les cellules vivantes, cette découverte ouvre de grandes questions sur l'origine évolutive de la vie sur Terre.

Báo Dân tríBáo Dân trí03/07/2025

Des créatures qui remettent en question tous les concepts de la vie

Depuis des décennies, les virus sont un sujet controversé car ils ne peuvent pas se reproduire par eux-mêmes, ne peuvent pas générer d’énergie par eux-mêmes et sont complètement inactifs lorsqu’ils sont séparés de leur hôte.

Phát hiện sinh vật lơ lửng giữa sự sống và không phải sự sống - 1

Un organisme microscopique a le potentiel de bouleverser la façon dont nous comprenons la frontière entre la vie et la non-vie (Photo : Jose A. Bernat Bacete).

Mais lorsqu'il pénètre dans une cellule, le virus se réplique à une vitesse terrifiante, provoquant des pandémies comme la grippe espagnole ou la Covid-19. C'est cette double existence qui fait que le virus est considéré comme la « zone grise » entre la vie et la mort.

Cependant, Sukunaarchaeum mirabile est encore plus complexe, possédant des caractéristiques à la fois similaires et différentes des virus : il n'a presque pas de voie métabolique indépendante, est obligé de dépendre entièrement de l'hôte pour survivre, mais possède la capacité de synthétiser des ribosomes et de l'ARNm.

Il s’agit de composants essentiels à la production de protéines, qui sont totalement absents dans les virus.

Cela place Sukunaarchaeum dans une position « hybride » sans précédent, présentant à la fois une dépendance extrême et un certain degré d’autonomie, caractéristiques fondamentales des cellules vivantes.

Selon les auteurs de l’étude, cette situation remet en question la frontière fonctionnelle entre la vie cellulaire minimale et les virus, obligeant la communauté scientifique à reconsidérer la définition de la vie telle que nous y sommes habitués.

Découverte fortuite et génome ultra-minimaliste

La découverte de Sukunaarchaeum a été une surprise totale lorsqu'une équipe de recherche dirigée par Ryo Harada (Université Dalhousie, Canada) séquençait le génome du plancton marin Citharistes regius.

Au cours de ce processus, ils ont découvert une étrange boucle d'ADN qui ne correspondait à aucune espèce connue. Après une analyse approfondie, l'équipe a déterminé que l'organisme appartenait aux archées, l'un des trois principaux domaines du vivant, avec les bactéries et les eucaryotes.

Les archées sont un ancien groupe d’organismes unicellulaires, connus pour leur capacité à survivre dans des environnements difficiles.

C'est à partir de cette branche que les cellules eucaryotes, ancêtres des plantes et des animaux, ont évolué il y a des milliards d'années. Ainsi, la découverte de Sukunaarchaeum non seulement ajoute un nouveau lien à la carte du vivant, mais éclaire également les premières étapes de l'évolution.

Le plus frappant est le caractère minimaliste de son génome. Sukunaarchaeum ne compte que 238 000 paires de bases d'ADN, soit moins de la moitié de la taille du plus petit génome d'archée connu jusqu'alors (490 000 paires de bases), et à peu près la taille de nombreux grands virus.

Pour mettre cela en perspective, les bactéries normales peuvent posséder des génomes de millions de paires de bases. Cette simplification suggère que Sukunaarchaeum s'est adapté au maximum à un mode de vie parasitaire, éliminant presque toutes ses capacités métaboliques indépendantes tout en conservant le minimum de gènes nécessaires à la réplication, à la transcription et à la traduction.

De plus, le génome de Sukunaarchaeum a également révélé des signes génétiques indiquant qu’il appartient à une branche très ancienne des Archées, suggérant qu’il pourrait s’agir d’un « fossile vivant » reflétant les premiers stades de la vie sur la planète.

Importance évolutive et grandes questions pour la science

La découverte de Sukunaarchaeum élargit non seulement notre compréhension de la biodiversité, mais soulève également la question de savoir si cet organisme est la preuve d’une cellule primitive qui a été radicalement réduite pour devenir un parasite, ou, à l’inverse, un virus qui a développé des fonctions supplémentaires qui sont fondamentales pour les cellules vivantes ?

Il s’agit peut-être du chaînon manquant, reflétant une étape intermédiaire dans la transition de la matière inorganique vers une cellule vivante pleinement fonctionnelle.

Cette découverte suggère également qu’il pourrait exister de nombreuses autres formes de vie non conventionnelles cachées dans des écosystèmes peu explorés comme les fonds océaniques, où des conditions difficiles peuvent créer des formes de vie étranges.

S’il existe des créatures « hybrides » comme Sukunaarchaeum sur Terre, le potentiel de trouver de la vie dans des environnements extraterrestres extrêmes devient encore plus réalisable.

Source : https://dantri.com.vn/khoa-hoc/phat-hien-sinh-vat-lo-lung-giua-su-song-va-khong-phai-su-song-20250703064321783.htm


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