Cette décision fait suite à la visite de M. Macron en Nouvelle-Calédonie le 23 mai, où il a rencontré des responsables politiques et associatifs, et s'est engagé à dialoguer avec toutes les parties concernées. La levée de l'état d'urgence, effective à 20 heures, heure de Paris, devrait contribuer à apaiser les tensions et à faciliter les négociations.
De la fumée s'élève lors des manifestations à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 15 mai. Photo : AP
L'état d'urgence a été décrété le 15 mai afin de donner à la police davantage de pouvoirs pour lutter contre les violences. Cependant, après mûre réflexion, le président Macron a décidé de lever cette mesure afin d'encourager le dialogue entre les parties concernées. Lors de sa visite, il a également appelé toutes les parties à engager des discussions « concrètes et sérieuses » pour résoudre les problèmes en cours.
Les troubles en Nouvelle-Calédonie ont débuté au début du mois après que le gouvernement français a proposé des modifications à la loi électorale, perçues comme favorisant les Français d'origine européenne au détriment des Kanaks. Ces derniers ont organisé des manifestations, qui ont donné lieu à de violents affrontements avec la police.
Les troubles en Nouvelle-Calédonie constituent un problème persistant depuis des décennies. L'archipel a organisé deux référendums sur l'indépendance, en 1987 et 2018, mais tous deux ont été rejetés.
La levée de l'état d'urgence est perçue comme une avancée positive dans la résolution des troubles en Nouvelle-Calédonie. Cependant, des inquiétudes subsistent quant à la possibilité d'une reprise des violences si les négociations échouent.
Thu Giang (selon AP)
Source : https://www.congluan.vn/phap-do-bo-tinh-trang-khan-cap-tai-new-caledonia-post297021.html
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