L'ancienne villa de Bien Hoa, Dong Nai, locataire principal 100 ans. (Photo : Thien Vuong)
Cette ancienne villa, construite par le gouverneur Vo Ha Thanh en 1922 et achevée en 1924, est aujourd'hui centenaire et se situe dans le quartier 5 à Buu Long, à Bien Hoa. Tous les matériaux de construction ont été importés de France. Avec ses cent ans d'âge et sa structure encore intacte, elle revêt une importance capitale sur les plans culturel, historique et architectural, et témoigne notamment de l'influence de l'architecture française au Vietnam. Cette ancienne villa, construite par le gouverneur Vo Ha Thanh en 1922 et achevée en 1924, est aujourd'hui centenaire et se situe dans le quartier 5 à Buu Long, à Bien Hoa. Tous les matériaux de construction ont été importés de France.
Cette villa a été choisie comme décor principal du célèbre film « La Beauté de la capitale de l'Ouest » en 1996. Cependant, selon le projet, la route longeant la rivière Dong Nai à Bien Hoa coupera environ 9 mètres de longueur de la maison ancienne. Cela signifie que la villa centenaire sera entièrement détruite. La villa n'a pas été classée comme vestige historique et culturel par un organisme public compétent. En effet, depuis 2016, le Département de la Culture, des Sports et du Tourisme de Dong Nai a reconnu la valeur architecturale de la structure et une proposition de l'inscrire sur la liste des vestiges historiques provinciaux. Par la suite, le Conseil provincial de gestion des monuments et des paysages a contacté la famille à plusieurs reprises afin de coordonner la préparation d'un dossier de classement, mais le propriétaire n'a pas donné son accord. Actuellement, le gouvernement peut examiner et évaluer le projet afin de l'inscrire sur la liste des maisons architecturales de valeur, conformément au décret gouvernemental n° 85 visant à préserver le projet. Suite à l'opinion publique qui s'exprime, les autorités de Dong Nai et de Bien Hoa ont mené une enquête et ont étudié la situation. La province de Dong Nai a accepté, écouté et décidé de conserver la villa centenaire afin de préserver et de promouvoir les valeurs culturelles, historiques et architecturales du patrimoine de Bien Hoa, riche de nombreuses empreintes historiques du Sud. En effet, le risque de disparition du patrimoine architectural dans les grandes villes de notre pays a toujours été évident. L'augmentation de la population, des moyens de transport et de la construction de gratte-ciel en plein cœur des centres urbains exercent une pression croissante sur les infrastructures de Hanoï et de Ho-Chi-Minh-Ville. Le vieux quartier de Hanoï, l'urbanisation et les styles architecturaux importés de partout menacent directement près de 2 000 vestiges de Hanoï. On craint que la nouvelle prospérité ne fasse disparaître les splendides caractéristiques culturelles qui ont marqué la vie des habitudes de la capitale. Si nous ne parvenons pas à retrouver l'harmonie, nous perdrons la beauté unique de Hanoï ! La plupart des bâtiments anciens construits pendant la période française ont vu leurs structures et leurs intérieurs modifiés, et certains extérieurs ont également été rénovés pour répondre aux besoins économiques de la population. La construction d'infrastructures urbaines est urgente, mais ce travail doit être mené avec soin et mètre afin de répondre aux besoins de développement et de préserver le patrimoine. De nombreux patrimoines sont oubliés ou disparaissent complètement. Certains sont tellement « préoccupés » qu'ils sont déformés ; d'autres sont à peine vivants, leur identité n'étant pas encore définie ; et d'autres encore sont toujours réactifs, refusant les nouveaux éléments du processus de développement… avec leurs propres raisons. Cependant, un problème fondamental subsiste : tant que nous ne les résoudrons pas complètement, le patrimoine culturel reste en proie à des troubles et à des difficultés. Les experts en architecture et en conservation du patrimoine estiment que le patrimoine légué par nos ancêtres ne s'accroît pas, mais diminue. S'il est perdu, il l'est à jamais. Notre responsabilité est de transmettre ce patrimoine rare du passé aux générations futures. La restauration doit laisser des traces de ceux qui les ont construits et restaurés avant nous, en laissant des traces de la restauration scientifique de notre temps, et en tham temps en laissant le travail à ceux qui viendront après pour continuer, si nous n'avons pas assez de base pour faire ce travail aujourd'hui...Nhandan.vn
Source : https://nhandan.vn/nang-cao-nhan-thuc-va-hanh-dong-bao-ton-di-san-post833735.html
Comment (0)