L'ouvrière Nguyen Thi Thu Nguyet travaillait pour la société Sam Yang Vietnam, qui a ensuite été transférée à un partenaire et renommée Sam Ho Vietnam Company.
Après avoir résilié son contrat avec l'ancienne entreprise, Mme Nguyet a perçu une indemnité forfaitaire (en 2003) et a rejoint la nouvelle entreprise. En 2022, Mme Nguyet a quitté son emploi. Cette fois, sa demande d'indemnité forfaitaire a été rejetée par la Sécurité sociale de Hô-Chi-Minh-Ville pour violation de la réglementation relative aux prestations forfaitaires d'assurance sociale au cours de la période précédente. Elle a donc dû attendre les instructions de la Sécurité sociale vietnamienne.
Récemment, de nombreuses entreprises ont rencontré des difficultés en raison d'un manque de commandes, ont dû arrêter leur production et licencier. Incapables de régler l'intégralité de leurs dettes sociales en une seule fois, elles souhaitent échelonner leurs paiements, en privilégiant le paiement anticipé d'une partie de la dette afin de financer les prestations sociales de certains salariés en difficulté, comme la grossesse, l'éducation de jeunes enfants, la maladie ou la vieillesse. Cependant, cette proposition a été rejetée par la caisse de sécurité sociale, les obligeant à régler l'intégralité de la dette en une seule fois pour clôturer les comptes de leurs salariés. La rigidité de cette réglementation entraîne non seulement une perte de recettes pour la caisse de sécurité sociale, mais porte également atteinte aux droits légitimes des salariés, qui subissent les conséquences d'erreurs qui ne leur sont pas imputables.
Ce sont des exemples typiques de problèmes rencontrés dans la gestion des prestations sociales des salariés. Bien que l'objectif de préserver le fonds de sécurité sociale soit légitime, de nombreuses réglementations se sont révélées inappropriées dans la pratique, notamment leur rigidité qui a créé des goulots d'étranglement dans la gestion des prestations sociales. Dans de nombreux cas, les prestations sociales sont affectées uniquement parce que l'entreprise ne respecte pas la loi et gère les prestations sociales avec souplesse, ce qui, en fin de compte, est raisonnable, équitable et offre une solution.
Ces dernières années, les politiques d'assurance sociale ont pris une place croissante dans la vie sociale. Les organismes d'assurance sociale ont apporté des contributions positives, démontrant de plus en plus l'importance d'un pilier du système national de sécurité sociale. Mais, même si c'est bien, il faut faire mieux. Si l'on se contente de viser la quantité et les objectifs pour atteindre le taux de participation à l'assurance sociale sans accorder une attention particulière aux droits des bénéficiaires, les efforts, les chiffres et les objectifs ne reflètent pas pleinement la pertinence de la politique. La loi révisée sur l'assurance sociale est actuellement soumise aux commentaires de tous les niveaux et secteurs. C'est également l'occasion d'ajuster les politiques d'assurance sociale pour les rendre plus adaptées et plus réalisables, et de résoudre les problèmes persistants.
En attendant la promulgation de la nouvelle loi, il est nécessaire de faire preuve de souplesse pour résoudre les problèmes qui se posent, notamment en ce qui concerne les droits des salariés des entreprises en retard de paiement ou ayant des cotisations sociales impayées, ainsi que leurs droits aux subventions ponctuelles. Il est plus facile pour l'organisme de sécurité sociale d'expliquer les infractions commises par les entreprises, les dossiers incomplets, ou d'attendre les instructions des autorités compétentes, mais si le secteur de la sécurité sociale fait preuve de souplesse dans l'examen du problème, il sera certainement plus facile de résoudre les droits des salariés.
Dans le cadre de la modification de la loi sur l'assurance sociale, nous devons immédiatement supprimer les points déraisonnables et éviter de pénaliser les salariés. Nous devons également accroître l'attractivité de la politique d'assurance sociale afin d'attirer davantage de participants. Il est temps de formuler des observations et d'adapter la loi sur l'assurance sociale afin qu'elle soit plus progressiste et plus facilement applicable.
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