Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré que cette pause constituait un « progrès significatif » alors que les combats font rage dans la ville de Gaza ces derniers jours.
De violents combats se poursuivent à Gaza. Photo : AFP
« Israël commencera à mettre en œuvre des pauses de quatre heures chaque jour dans le nord de Gaza, avec un préavis de trois heures », a déclaré M. Kirby aux journalistes.
« Les Israéliens nous ont informés qu'il n'y aura aucune activité militaire dans ces zones pendant le cessez-le-feu et que ce processus commencera aujourd'hui », a-t-il déclaré jeudi.
Cette pause permettra à l'aide humanitaire d'atteindre la zone et aux civils de fuir les combats, a déclaré Kirby. Israël a également ouvert un « couloir humanitaire » ces derniers jours pour permettre à des « milliers » de personnes de quitter le nord de Gaza, la zone la plus touchée, vers le sud.
« Il s'agit d'arrêts tactiques sur le terrain pour fournir une aide humanitaire, qui sera limitée dans le temps et dans l'espace », a déclaré le porte-parole militaire israélien Richard Hecht.
Les appels à un cessez-le-feu se sont multipliés dans le monde entier ces derniers temps, notamment lors d'une manifestation à la Maison Blanche ce week-end. Mais Biden a désormais exclu une trêve plus longue. « Non. C'est peu probable », a-t-il répondu aux journalistes lorsqu'on l'a interrogé sur la possibilité d'un cessez-le-feu.
Le président Biden a déclaré qu'il « restait optimiste » quant à la libération des otages, dont moins de dix citoyens américains détenus à Gaza. « Nous ne nous arrêterons pas tant que nous ne les aurons pas récupérés. »
Un haut responsable de l'administration américaine a déclaré que l'accord de cessez-le-feu avait été signé lors de la visite du secrétaire d'État Antony Blinken en Israël vendredi dernier, suivie de plusieurs jours d'évaluation détaillée.
Entre-temps, M. Biden a également averti l’Iran et son allié le Hezbollah de ne pas étendre le conflit, mais les attaques répétées contre les forces américaines ces dernières semaines ont accru les tensions.
Interrogé sur les raisons pour lesquelles les avions de guerre américains ont mené mercredi de nouvelles frappes sur une installation d'armes liée à l'Iran dans l'est de la Syrie, M. Biden a répondu « parce qu'ils nous ont attaqués » et a ajouté que les forces américaines riposteraient « si nous le devions ».
Bui Huy (selon AFP, CNA)
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