Selon le communiqué, Israël autorisera temporairement l'acheminement de l'aide humanitaire par le port d'Ashdod, à environ 40 kilomètres au nord de Gaza, et par le poste-frontière d'Erez afin d'éviter une famine catastrophique. De plus, Israël pourrait également autoriser une augmentation de l'aide en provenance de Jordanie par le poste-frontière de Kerem Shalom, dans le sud d'Israël.
« Cette aide accrue permettra d’éviter une crise humanitaire et est essentielle pour garantir que le combat continue et que les objectifs de la guerre soient atteints », ajoute le communiqué.
Les responsables de l'aide humanitaire accusent Israël d'avoir délibérément attaqué un convoi, et non par erreur
Cette annonce intervient dans un contexte de pression internationale croissante sur Israël après qu'il a revendiqué la responsabilité d'une frappe aérienne qui a tué sept travailleurs de l'organisation humanitaire américaine World Central Kitchen.
Plus tôt, lors d'un appel téléphonique de 30 minutes avec le Premier ministre Netanyahu le 4 avril, le président Biden a qualifié d'inacceptables l'attaque israélienne qui a tué des travailleurs humanitaires et la situation humanitaire générale dans la bande de Gaza, et a appelé à un cessez-le-feu immédiat.
De l'aide humanitaire larguée par avion sur la bande de Gaza le 17 mars
Selon une déclaration de la Maison Blanche, le président Biden a clairement indiqué que la politique américaine sera déterminée par les actions d'Israël pour faire face aux dommages civils, aux catastrophes humanitaires et à la sécurité des travailleurs humanitaires.
Immédiatement après l’annonce d’Israël, les États-Unis ont salué les mesures visant à augmenter le flux d’aide à Gaza et ont souhaité qu’elles soient pleinement et rapidement mises en œuvre.
Les Nations Unies ont accusé à plusieurs reprises Israël de bloquer l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza et ont mis en garde contre des niveaux de famine « catastrophiques ». Selon les dernières informations, l'Autorité sanitaire de Gaza a déclaré que plus de 33 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués au cours des six mois de conflit entre le Hamas et Israël.
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