L'Association immobilière de Ho Chi Minh-Ville (HoREA) vient d'envoyer un document contenant des commentaires et des propositions visant à conserver et à compléter certains contenus importants du projet de loi foncière 2024 afin de supprimer les obstacles pratiques et de transformer les ressources foncières en une force motrice pour le développement socio -économique.
Proposition visant à supprimer les obstacles dans la loi foncière de 2024
Le président de l'HoREA, Le Hoang Chau, a hautement apprécié les nouveaux points du projet, notamment la disposition supplémentaire de la clause 34 de l'article 79, permettant à l'État de récupérer les terres restantes si l'investisseur a accepté 75 % de la superficie ou le nombre d'utilisateurs des terres dans le projet de développement socio-économique.
Selon M. Chau, au fil des ans, de nombreux projets sont tombés dans l'état d'« inachevés, peau de léopard », faute de pouvoir négocier les terrains restants, ce qui a entraîné un gaspillage et englouti des capitaux. L'HoREA a proposé d'ajouter la condition « accord sur 50 % de la superficie du terrain » afin de renforcer la responsabilité des investisseurs et d'éviter une situation où le taux de défrichement des terrains est trop faible.
Un autre point important concerne les articles 159 et 160 relatifs aux barèmes des prix fonciers et aux coefficients d'ajustement de ces prix. Selon le projet, le barème sera élaboré périodiquement tous les cinq ans, appliqué à compter du 1er janvier de la première année de la période et pourra être ajusté en cours d'année si nécessaire. L'HoREA estime qu'il s'agit d'une démarche novatrice qui aide l'État à déterminer proactivement les prix fonciers sur le marché primaire, évitant ainsi de se laisser influencer par le marché.
L'association a également proposé d'encourager l'application de la méthode de l'excédent pour les zones foncières particulières, telles que les projets de poldérisation maritime ou les nouvelles zones urbaines, où la méthode de comparaison ou le coefficient d'ajustement ne peuvent être utilisés. Cette méthode devrait raccourcir les procédures, réduire les coûts, éliminer le mécanisme de « demande-don » et aider les investisseurs à prévoir les coûts d'utilisation des terres.
La suppression des obstacles dans la loi foncière résoudra de nombreux problèmes pour les projets inachevés (photo d'illustration)
Proposition de conserver deux contenus dans le projet de loi foncière de 2024
Notamment, HoREA a proposé de conserver deux contenus importants qui figuraient dans le projet daté du 28 juillet 2025 mais qui ont été retirés de la nouvelle version.
Premièrement, il faudrait modifier les clauses 1, 3 et 6 de l'article 127 (clause 31 de l'ancien projet) afin de permettre aux investisseurs d'obtenir le droit d'utiliser des terrains résidentiels ou d'autres types de terrains pour la réalisation de projets de logements commerciaux. L'HoREA estime que, sans légalisation, cela créera un « vide juridique » et limitera l'accès équitable au foncier. En effet, la loi n'autorise l'accès à des « terrains résidentiels » que dans une limite maximale de 400 m², ce qui est déraisonnable pour des projets de grande envergure de plusieurs centaines d'hectares. Les entreprises ne pourront donc réaliser que de petits projets, ce qui compliquera la rénovation des anciens quartiers urbains.
Selon HoREA, cette proposition est conforme à la résolution 66-NQ/TW du Politburo et s'accompagne d'un amendement à l'article 122 pour garantir que les conditions d'attribution et de location des terres soient proches de la réalité.
Deuxièmement, modifier le point d, clause 2, article 257 (clause 62 de l'ancien projet) afin de supprimer la réglementation relative au paiement supplémentaire des redevances d'utilisation du sol et du loyer foncier pour la période non calculée au taux de 5,4 %/an dans le décret 103/2024/ND-CP. L'HoREA estime que cette réglementation est contraire à la clause 2, article 55 de la loi sur la promulgation des documents, lorsqu'elle applique de nouvelles obligations légales à des actes antérieurs. Les lois foncières précédentes ne contenaient pas ce contenu, de sorte que l'application est considérée comme une « nouvelle obligation » pour les anciens actes. L'HoREA recommande de la réduire à 0,5 %/an, car l'évaluation foncière est un droit de l'État et il n'y a pas d'« erreur mixte » de la part de l'entreprise.
Français En outre, HoREA a également proposé d'ajouter les « personnes étrangères » aux utilisateurs des terres (clause 8, article 4 et point h, clause 1, article 28) pour se synchroniser avec la loi sur le logement de 2023 ; de conserver l'amendement de la clause 10, article 13 et clause 2, article 94 sur le coefficient de déduction et de compensation des coûts d'infrastructure ; d'ajouter un mécanisme de remboursement des coûts selon la liste des prix des terrains lors de l'acceptation de recevoir des droits d'utilisation des terres. Selon HoREA, bien que les entreprises puissent subir une perte de coûts de 30 à 40 %, en contrepartie, cela raccourcira les procédures et créera de la transparence dans la mise en œuvre des projets.
Source : https://nld.com.vn/horea-kien-nghi-giu-nhieu-quy-dinh-quan-trong-trong-luat-dat-dai-2024-196250813084244527.htm
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