Alaba risque de prendre une retraite anticipée. |
Une fois de plus, Alaba était sur la touche. Alors que l'espoir reprenait après près de deux mois de convalescence suite à une blessure au ménisque, une mauvaise nouvelle est tombée : une déchirure du muscle soléaire gauche.
La saison était donc terminée. Et son rêve de disputer la Coupe du Monde des Clubs, où il espérait profiter de quelques dernières minutes pour prouver qu'il avait encore de la valeur, s'est également évanoui.
Alaba n'est pas le seul joueur à courir contre la montre au Real Madrid. Militao, Camavinga, Carvajal… ont eux aussi retenu leur souffle chaque jour pour revenir à temps. Mais contrairement à eux, Alaba n'a pas eu la chance de remporter cette course.
Une fois de plus, son corps le trahit – non pas son genou, ni son adducteur – mais son soléaire, la même blessure qui l'avait affecté deux ans plus tôt. Même si c'était son autre jambe cette fois, le résultat fut le même : quatre semaines d'arrêt et la saison terminée.
Pour un joueur de 32 ans, l'usure du temps est inévitable. Mais pour Alaba, ce processus se déroule à une vitesse alarmante.
Alaba a été continuellement blessé ces derniers temps. |
Rien que cette saison, il a subi trois blessures majeures : une déchirure des adducteurs, une déchirure du ménisque et, maintenant, une déchirure du soléaire. Au total, l'ancienne star du Bayern Munich n'a disputé que 14 matchs, manquant 13 autres, sans compter la longue absence précédente due à une rupture des ligaments croisés. Ces deux dernières années, Alaba a davantage été un « joueur de touche » qu'un véritable joueur du Real.
Cette situation laisse planer un doute sur son avenir à Madrid. Un joueur gagnant près de 13 millions d'euros nets par saison – et incapable de jouer – représente clairement un fardeau financier.
Le club a ouvert la porte aux offres de transfert, et ce, ouvertement. Mais Alaba ne voulait pas partir. Il a déclaré à la direction qu'il souhaitait rester, se battre pour sa place, même s'il savait qu'il ne serait que le cinquième défenseur central pour la prochaine Coupe du monde.
Le Real Madrid respecte cette décision, mais la confirme implicitement : il n’y aura plus de prolongation. Le partenariat arrive à son terme.
La carrière d'Alaba a été un parcours extraordinaire. Du jeune joueur du Bayern Munich à l'icône. Un arrière latéral de classe mondiale devenu défenseur central, capable de jouer aussi bien en défense qu'au milieu de terrain.
Alaba vient de dire au revoir à la Coupe du Monde des Clubs. |
Au Real Madrid, Alaba était le remplaçant idéal de Sergio Ramos, portant le brassard de capitaine autrichien avec une aura de leader. Mais cette période glorieuse est désormais assombrie par une série de blessures consécutives. À tel point que la question n'est plus de savoir « quand Alaba reviendra », mais « combien de fois pourra-t-il encore revenir ? ».
Son séjour prolongé aux États-Unis avec l'équipe, malgré son incapacité confirmée à jouer, témoigne de son professionnalisme et de sa volonté de ne jamais abandonner. Mais c'est aussi un adieu discret.
Car désormais, la Coupe du Monde des Clubs n'appartient plus à Alaba. La saison ne lui appartient plus. Et peut-être que le temps qu'il portera sous le maillot du Real Madrid commence aussi à s'écouler.
Xabi Alonso devra se contenter du reste : Rüdiger, Huijsen, Asencio et peut-être Militao, qui est juste en forme pour rester sur le banc. Les jeunes joueurs comme Jacobo et Diego Aguado seront les remplaçants, tandis que Tchouameni, comme d'habitude, sera le « remplaçant à tout faire ». Mais tout le monde le sait : Alaba n'est plus une option, même en cas d'urgence.
Le plus amer n'est peut-être pas la blessure. C'est qu'Alaba soit si proche – si proche – de retrouver le terrain. Juste après huit semaines de rééducation, il a repris l'entraînement, était en phase avec ses coéquipiers, se préparait à un retour en douceur, et quelques minutes après la fin du match, il a confirmé : « Je suis toujours là. »
Mais le football est toujours cruel. Il n'attend personne et est encore plus impitoyable envers ceux qui ont les jambes fragiles.
Cette blessure ne marque pas seulement la fin de la saison d'Alaba. Elle marque aussi la fin d'un chapitre de sa carrière – et peut-être le début d'un adieu officieux à la grande scène.
Dans le football, tout le monde n'a pas le droit de choisir comment il quitte le club. Et pour Alaba, le rêve de Coupe du Monde des Clubs de cette année s'est peut-être achevé, ainsi qu'une période glorieuse.
Source : https://znews.vn/het-roi-alaba-post1564376.html
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