Le prix de détail du gaz domestique en septembre continue d'augmenter suite au prix mondial à partir de demain, le 1er septembre. C'est le deuxième mois consécutif que le prix de détail du gaz domestique est ajusté à la hausse.

Plus précisément, le prix de détail des bouteilles de gaz Petrolimex (TVA incluse) en septembre sur le marché de Hanoi est de 451 500 VND/bouteille domestique de 12 kg ; 1 805 800 VND/bouteille industrielle de 48 kg, soit une augmentation respective de 3 300 VND/bouteille de 12 kg et de 13 200 VND/bouteille de 48 kg (TVA incluse).
Selon M. Nghiem Xuan Cuong, responsable du département Gaz commercial et résidentiel de Petrolimex Gas Corporation, le prix de détail du gaz domestique augmentera à partir de demain en septembre, car le prix mondial moyen du gaz en septembre s'établit à 600 USD/tonne, soit une hausse de 20 USD/tonne par rapport à août. Petrolimex Gas Corporation procédera donc à des ajustements en conséquence. Par ailleurs, les fluctuations des taux de change expliquent également la hausse des prix du gaz importé au Vietnam.
Pendant ce temps, le prix des bouteilles de gaz Petro VietNam de la Vietnam LPG Trading Joint Stock Company (PV Gas LPG Mien Nam) a augmenté de 583 VND/kg (TVA incluse), soit une augmentation de 7 000 VND/bouteille de 12 kg et une augmentation de 26 235 VND/bouteille de 45 kg par rapport à août 2024.
Ainsi, depuis le début de l'année, les prix de détail du gaz domestique ont augmenté 5 fois, diminué 3 fois et sont restés inchangés une fois.
Sur le marché mondial, au matin du 31 août (heure du Vietnam), les prix du gaz ont augmenté de 0,42% à 2,146 USD/mmBTU pour les contrats de gaz naturel pour livraison en octobre 2024.
Toutefois, selon Bloomberg, l'écart entre le contrat d'octobre et les contrats à terme de septembre s'est réduit cette année par rapport à l'année dernière. Ce rétrécissement témoigne des inquiétudes concernant l'offre de fin d'été, la maintenance en Norvège et le conflit russo-ukrainien étant désormais au cœur des préoccupations des traders.
L'Europe est confrontée à un marché gazier plus tendu, les opérateurs norvégiens entrant dans une période de maintenance programmée qui a réduit les flux quotidiens de gaz vers l'Europe de plus de 10 % depuis début août. La Norvège, quant à elle, fournit environ 30 % du gaz naturel européen après la coupure de la plupart de ses flux de gaz russe. De plus, les contrats à terme sur le gaz devraient augmenter en raison de la possibilité de perturbations de l'approvisionnement en gaz en provenance d'Ukraine avant l'expiration, le 31 décembre, d'un accord de transit avec la Russie.
Le 28 août, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que les consommateurs européens devraient payer plus cher le gaz naturel si l'Ukraine ne prolongeait pas un accord de transit de gaz pour permettre au gaz russe de traverser son territoire en route vers l'Europe.
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