Les autorités sanitaires de la bande de Gaza ont annoncé le 4 novembre qu'au moins 9 488 Palestiniens, dont environ 3 900 enfants, avaient été tués dans des attaques israéliennes depuis le 7 octobre.
Au moins 9 488 Palestiniens, dont environ 3 900 enfants, ont été tués lors d’attaques israéliennes. (Source : aa) |
Le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf al-Qudra, a déclaré que 105 établissements médicaux de la bande de Gaza avaient été touchés par des frappes aériennes, tuant 150 soignants et détruisant 27 ambulances. Trente-deux établissements médicaux ont été fermés, soit en raison de dégâts, soit par manque de carburant.
Le même jour, les responsables de la santé de la bande de Gaza ont annoncé qu'une frappe aérienne israélienne visant une école gérée par l'ONU abritant des civils avait tué au moins 15 personnes et blessé des dizaines d'autres.
Le directeur de l'hôpital al-Shifa, Mohammad Abu Selmeyah, a déclaré que l'abri était destiné aux résidents du camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de Gaza, qui se sont retrouvés sans abri à cause des frappes aériennes israéliennes.
Le même jour, le Hamas a déclaré que l'aviation israélienne avait également attaqué le domicile d'Ismaïl Haniyeh, chef du mouvement, dans la zone de réfugiés d'Al-Shati. M. Haniyeh et sa famille vivent actuellement au Qatar.
Les responsables américains font tout leur possible pour libérer les otages actuellement détenus par le Hamas à Gaza, mais il n’y a aucune garantie de succès ni de délai précis.
Un haut responsable du gouvernement américain, qui a requis l’anonymat, a révélé qu’il y avait une « implication indirecte » dans la tentative de libération des otages, mais que la tâche était extrêmement difficile.
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