BTO - D'ici fin 2023, la superficie cultivée en fruits du dragon en Chine sera de 67 000 hectares, avec une production de 1,6 million de tonnes, dépassant celle du Vietnam (superficie de 55 000 hectares, production de plus de 1,2 million de tonnes).
Auparavant, le Vietnam occupait la première place mondiale en termes de superficie, de production et d'exportation de pitaya. Ce fruit a toujours représenté un produit agricole d'une valeur d'un milliard de dollars. Binh Thuan , la « capitale du pitaya », représente la moitié de la superficie et de la production de pitaya du pays.
Mais la superficie et la production de fruits du dragon en Chine ont augmenté rapidement, dépassant celles du Vietnam, ce qui fait que le fruit du dragon vietnamien perd progressivement son avantage sur le marché chinois.
Pour éviter la situation d'« offre supérieure à la demande », le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a pour politique de ne pas augmenter la superficie de culture du fruit du dragon, en particulier dans les zones sans terres et conditions d'irrigation appropriées, sans conditions d'investissement intensif, et dans les zones touchées par les inondations et l'intrusion d'eau salée dans le delta du Mékong.
Selon le plan, d'ici 2025, la superficie consacrée au fruit du dragon à l'échelle nationale ne dépassera pas 60 000 hectares, d'ici 2030, elle ne dépassera pas 65 000 hectares, avec une production maintenue à 1,3-1,5 million de tonnes.
Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural oriente le développement de l'industrie du fruit du dragon dans trois provinces clés : Binh Thuan, Long An et Tien Giang, en donnant la priorité à l'amélioration de la qualité et de la compétitivité des produits vietnamiens à base de fruit du dragon.
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