
Selon le Département du patrimoine culturel (ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme), l'élargissement des limites du patrimoine est basé sur le dossier de nomination conjoint des deux pays, envoyé à l'UNESCO en février 2024. C'est le résultat de nombreuses années de coopération étroite dans la recherche, la conservation et la promotion des valeurs patrimoniales.
Sur la base de l'évaluation de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), organe consultatif de l'UNESCO, ce site du patrimoine commun a été reconnu selon trois critères exceptionnels : la géologie (géomorphologie), l'écosystème et la biodiversité. Il s'agit d'une nouvelle vision de la protection des ressources naturelles, étroitement liée à la coopération régionale, à la politique culturelle et étrangère et à la stratégie de développement durable.
Selon le vice-ministre de la Culture, des Sports et du Tourisme, Hoang Dao Cuong, la reconnaissance officielle du patrimoine par l'UNESCO n'est pas seulement une source de fierté, mais aussi un message fort, démontrant clairement l'importance de la coopération internationale à travers la nomination du patrimoine commun.
Les patrimoines transfrontaliers de Phong Nha-Ke Bang et de Hin Nam No témoignent clairement des efforts déployés pour préserver des valeurs naturelles uniques, tout en contribuant à promouvoir la paix et la sécurité, conformément à la mission de l'UNESCO.
La reconnaissance du patrimoine est non seulement une source d'honneur, mais impose également des exigences élevées en matière de gestion, de conservation et de développement durable. Selon la professeure agrégée Le Thi Thu Hien, directrice du Département du patrimoine culturel, les deux parties devront à l'avenir promouvoir la recherche scientifique et développer des méthodes de gestion efficaces pour répondre aux menaces qui pèsent sur le patrimoine. Parallèlement, il est nécessaire d'évaluer rapidement la capacité touristique en fonction de la tolérance de l'écosystème, afin de déterminer les limites et les orientations du développement à long terme.
D’un point de vue international, M. Jake Brunner, représentant de l’UICN au Vietnam, a souligné la nécessité de respecter les valeurs existantes et d’accroître le partage d’informations pour assurer une protection efficace des valeurs mondiales exceptionnelles du patrimoine.
M. Hoang Xuan Tan, vice-président de la province de Quang Tri, a déclaré que dans les temps à venir, le travail de gestion dans le processus de conservation et de développement de ces deux parcs nationaux sera réalisé de la manière la plus synchrone et la plus efficace.
Selon le plan, les deux parties appliqueront des mécanismes de gestion parallèles distincts, notamment le plan de gestion stratégique de Phong Nha-Ke Bang et le plan de gestion du parc national de Hin Nam No, mais continueront de se coordonner étroitement dans des domaines tels que l'application de la loi, la recherche scientifique, l'éducation communautaire, le développement de moyens de subsistance durables et le contrôle de la capacité touristique.
Le directeur du Centre touristique de Phong Nha-Ke Bang, Hoang Minh Thang, a souligné que l'un des objectifs de Phong Nha-Ke Bang est de développer un tourisme durable respectueux de l'environnement et de la communauté. Par conséquent, la localité doit se concentrer sur la création et le développement de modèles d'écotourisme, de tourisme communautaire et de tourisme responsable.
Les modèles de Phong Nha-Ke Bang et de Hin Nam No sont comme un message profond envoyé à la communauté internationale : la coopération transfrontalière en matière de conservation du patrimoine naturel est une solution efficace, réalisable et humaine dans le contexte de la mondialisation et du changement climatique.
Le parc national de Phong Nha-Ke Bang et le parc national de Hin Nam No ne sont plus deux entités géographiques distinctes, mais sont devenus des symboles de solidarité et de vision commune entre deux pays voisins, démontrant que la valeur du patrimoine naturel peut servir de passerelle en matière de diplomatie culturelle. Ce modèle doit être reproduit en Asie du Sud-Est, contribuant ainsi à promouvoir la cohésion régionale grâce au pouvoir du patrimoine naturel.
Source : https://baolaocai.vn/di-san-lien-bien-gioi-ket-noi-tinh-huu-nghi-post649845.html
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