Situé à Hien Ninh, Soc Son, une banlieue de Hanoï , le musée Dao Mau de l'artiste Xuan Hinh se cache sous un jardin de litchis vieux de plus de 50 ans. Ce projet impressionne par sa construction artisanale, composée de trois tours Dao Mau, réalisées à partir de 5 millions de tuiles et d'un million de briques anciennes, achetées auprès de 500 foyers à travers le pays.
Xuan Hinh a donné au Musée de la Déesse Mère un autre nom : Linh Tu – Se souvenir de la source de l'eau en buvant. L'artiste explique que ce nom désigne un temple sacré, un lieu où l'on exprime sa gratitude envers les ancêtres et la patrie. Cela reflète également la valeur fondamentale du culte de la Déesse Mère : un cœur qui aspire à la bonté.
En visite chez l'artiste Xuan Hinh, Quang Thang et Thanh Thanh Hien ont eu l'occasion de mieux comprendre les idées de leur collègue. Thanh Thanh Hien a été surprise d'apprendre que Xuan Hinh lui avait demandé de chanter l'air de Hau Van Hue . L'artiste a chanté joyeusement devant l'autel de la Déesse Mère avec son doux accent de Hue.
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Situé sur un terrain de 5 500 m² entouré d'un ancien jardin de litchis, avec un étang au fond du terrain, la brique a été choisie comme matériau principal du projet. Non seulement c'est un matériau familier, mais l'artiste Xuan Hinh souhaite préserver les traces des anciens fours à briques abandonnés. C'est aussi le langage vietnamien le plus authentique pour exprimer un projet empreint de spiritualité.
Amoureux de la nature, Xuan Hinh a conservé tous les arbres de l'ancien jardin. Le long du sentier, en regardant par l'étroite ouverture de la majestueuse tour, on peut apercevoir la canopée des litchis.
« C'est l'architecture de la solitude. La plupart du temps, nous sommes submergés par nos difficultés quotidiennes, et l'architecture nous aide à renouer avec la sérénité intérieure, à rêver et à aspirer à de plus grandes choses », a déclaré l'architecte Nguyen Ha, principal concepteur du Musée de la Déesse Mère.
Quelques photos du musée de la Déesse Mère de Xuan Hinh
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