Facile dans le même bateau, difficile dans le même groupe

Les ajustements de politique du président américain Donald Trump ont amené les alliés et les partenaires stratégiques des États-Unis au sein de l’UE et de l’OTAN à perdre confiance dans l’engagement des États-Unis envers l’alliance, au point qu’ils doivent s’unir pour réagir.

L’UE, la France et le Royaume-Uni ont été particulièrement actifs et créatifs dans leurs efforts pour rallier cette force, tous désireux de reprendre le flambeau et de l’agiter.

Le président français Emmanuel Macron

Tout tourne autour de la recherche de réponses à quatre questions : comment traiter avec M. Trump et la Russie ; comment continuer à soutenir l’Ukraine même si les États-Unis cessent de lui fournir de l’aide ; comment établir une force internationale de maintien de la paix à déployer en Ukraine ; ce que les alliés et les partenaires stratégiques de l’Amérique au sein de l’UE et de l’OTAN doivent faire pour assurer leur propre sécurité et relever avec succès les défis de sécurité posés par la Russie lorsqu’ils ne peuvent plus faire confiance à l’engagement de longue date des États-Unis en matière de sécurité, en particulier dans la période d’après-guerre.

Au vu des évolutions récentes dans ces domaines, il apparaît clairement qu'il n'est pas difficile de rassembler des forces. La France, le Royaume-Uni et l'UE y sont parvenus jusqu'à présent avec succès et facilité. Mais la question de savoir si les nouvelles forces présentes sur le continent sont véritablement suffisamment puissantes pour apporter les réponses souhaitées par les participants aux quatre questions susmentionnées est tout autre.

Tous les membres européens de l'UE et de l'OTAN ne sont pas prêts à aider l'Ukraine et à soutenir l'UE dans ses efforts pour continuer à lui investir de l'argent. Tous ne sont pas prêts à dépenser davantage ou à emprunter davantage pour financer l'armement. Tous ne sont pas prêts à rejoindre la force de maintien de la paix en Ukraine. Tous ne partagent pas les mêmes points de vue que l'UE, la France et la Grande-Bretagne sur la Russie et la nouvelle administration américaine, sur la politique de « désaméricanisation » et sur une opposition résolue à la Russie. Il est facile d'être dans le même bateau, mais c'est difficile et cela ne s'est pas encore produit.

Source : https://thanhnien.vn/de-cung-thuyen-kho-cung-hoi-185250320224604513.htm