Un accident vasculaire cérébral peut priver le cerveau de 3,7 années de vie en une heure. Après un accident vasculaire cérébral, le cerveau peut vieillir de l'équivalent de 37 années de vieillissement naturel.
Le centre d'AVC de l'hôpital Bach Mai vient de recevoir sept cas de récidive d'AVC aux urgences. Le médecin spécialiste II Nguyen Tien Dung, directeur adjoint du centre, a déclaré que les sept patients admis aux urgences avaient tous arrêté leur traitement et étaient plus graves que la fois précédente, chez des patients jeunes et âgés. Les AVC ultérieurs sont nettement plus graves que la fois précédente.
Un accident vasculaire cérébral (AVC) réduit la vie d’une personne de 3,7 ans en une heure. |
Le docteur spécialiste II Nguyen Tien Dung a déclaré qu'en moyenne, le centre reçoit chaque jour 50 à 60 cas d'accident vasculaire cérébral grave transférés d'autres niveaux, y compris de nombreux patients qui sont très subjectifs quant à leur santé.
Selon cet expert, les patients victimes d’un AVC, après avoir été traités et stabilisés, reçoivent tous des instructions précises sur la prise de médicaments pour prévenir les récidives et sur le respect des visites de suivi prévues.
Cependant, de nombreuses personnes sont subjectives quant à leur santé, omettant les examens médicaux et oubliant de prendre leurs médicaments. L'hypertension artérielle est le principal facteur de risque d'AVC, mais beaucoup ignorent presque totalement leur indice de pression artérielle, ne se font pas examiner et ne mesurent pas leur tension artérielle. Certaines personnes savent qu'elles souffrent d'hypertension, mais l'ignorent subjectivement, ce qui aggrave leur état de santé.
Le Dr Dung a donc insisté sur le fait que les personnes victimes d'un AVC doivent suivre scrupuleusement les instructions de leur médecin. Il est essentiel de savoir reconnaître les symptômes, d'être à l'écoute de son corps et de mémoriser les signes. En cas de suspicion d'AVC, il est essentiel d'agir rapidement et sans tarder, sans hésiter ni perdre de temps, et de se rendre immédiatement à l'hôpital.
Les gens devraient mesurer leur tension artérielle régulièrement (y compris les jeunes) et se souvenir de leurs lectures de tension artérielle comme ils se souviennent de leur âge pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux et autres complications de l'hypertension artérielle telles que l'insuffisance cardiaque, l'anévrisme et la dissection de l'aorte, l'infarctus du myocarde, etc.
Pour aider les patients victimes d'un AVC à se rétablir, selon les experts, la famille est le lieu privilégié pour les aider dans leur processus de rétablissement. Les patients en convalescence doivent être renvoyés chez eux dès que possible. Le meilleur moment pour se rétablir d'un AVC se situe dans les premiers mois.
L'état des patients se stabilise progressivement après 3 à 6 mois, et un faible pourcentage d'entre eux ont encore une chance de guérison dans les un à deux ans suivants. La rééducation après un AVC est un processus qui exige persévérance et pratique continue.
L'exercice, le sport ou toute activité nécessitant un effort physique sont toujours encouragés. Cependant, chaque patient doit être à l'écoute de son corps quant à l'exercice et à la quantité d'exercice qu'il souhaite pratiquer.
Un représentant de l'hôpital Bach Mai a expliqué que l'exercice physique est un élément important de la rééducation après un AVC. Les patients doivent s'échauffer pendant 5 à 10 minutes (y compris par des exercices au lit).
Sports adaptés : marche en plein air ou sur tapis roulant ; vélo stationnaire ; marche sur un chemin pavé ou emprunter les escaliers.
La fréquence d'exercice doit être d'au moins 3 fois par semaine (de préférence presque tous les jours de la semaine). En termes d'intensité, sur une échelle de 10, le patient devrait s'entraîner à un niveau 4-5. La durée idéale de chaque séance est de 20 à 30 minutes.
Une alimentation riche en graisses saturées, en acides gras trans et en cholestérol peut augmenter le taux de cholestérol sanguin. Une alimentation riche en sel peut contribuer à l'hypertension artérielle. Une alimentation riche en calories peut favoriser l'obésité. Adopter une alimentation saine peut donc contribuer à réduire les facteurs de risque d'AVC.
L'American Heart and Stroke Association a émis des recommandations diététiques, notamment un régime riche en fruits et légumes, en choisissant des aliments à grains entiers et riches en fibres.
Réduisez votre consommation de viande afin de privilégier au moins 50 % de fruits et légumes et 25 % de céréales riches en fibres. Mangez du poisson au moins deux fois par semaine. Privilégiez les poissons riches en oméga-3 comme le saumon ou le thon. Limitez votre consommation de cholestérol, de gras saturés et de gras trans.
Choisissez des viandes maigres et de la volaille et évitez les graisses saturées ou trans lors de la préparation des aliments.
Évitez les boissons et les aliments contenant du sucre ajouté. Privilégiez les assaisonnements et mélanges d'épices sans sel ou à teneur réduite en sel. Apprenez à lire les étiquettes des aliments. Cela vous aidera à choisir des aliments contenant moins de 140 mg de sodium par portion.
Limitez votre consommation d'alcool autant que possible, car elle peut interagir avec certains médicaments que les patients prennent pour prévenir les récidives d'AVC (comme la warfarine). L'abus d'alcool augmente la tension artérielle, augmentant ainsi le risque de récidive d'AVC.
Cependant, il ne devrait pas y avoir de problème avec des quantités modérées d'alcool (c'est-à-dire environ 1 à 2 unités standard d'alcool par jour, soit l'équivalent de 100 ml de vin ou d'un shot de 30 ml de spiritueux).
Quant à la question de savoir quand peut-on reprendre le travail ? Les experts soulignent qu'après un AVC, les patients ressentent souvent de la fatigue et ont des difficultés à se concentrer ou à effectuer des activités physiques.
Le patient devrait commencer par travailler à temps partiel, puis évaluer l'efficacité de son travail pour décider. En fin de compte, c'est lui qui est le mieux placé pour juger de son retour au travail (sauf, bien sûr, en cas de troubles cognitifs graves ou de handicap).
Source : https://baodautu.vn/canh-bao-cac-ca-dot-quy-nao-tai-phat-d219016.html
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