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Garder l'emploi

Việt NamViệt Nam06/10/2024


Fruit d'un travail créatif et d'une vie proche de la nature, les divers produits tissés à la main du peuple Muong répondent non seulement aux besoins de la vie quotidienne, mais intègrent également de nombreuses caractéristiques culturelles traditionnelles. Cependant, avec le rythme de la vie moderne, les produits de tissage traditionnels disparaissent progressivement, et les Muong qui maîtrisent ce métier sont désormais très peu nombreux.

Garder l'emploi

M. Mai a utilisé des aiguilles pour tisser la partie filet de la cuillère à poisson.

Depuis l'Antiquité, lorsque la vie des Muong dépendait principalement des montagnes, des forêts et des champs, et qu'ils étaient autosuffisants, le métier de tisserand est apparu et s'est progressivement popularisé. Exploitant des matériaux naturels comme le bambou, le rotin, etc., et utilisant une technique de tissage traditionnelle « de père en fils », du plus simple au plus complexe et élaboré, les Muong peuvent produire une variété d'objets, allant des articles ménagers aux décorations, en passant par des outils de production tels que des paniers en bambou, des récipients à riz gluant, des nattes en bambou, des paniers, des plateaux à vanner, etc. Les objets tissés sont souvent suspendus dans la cuisine pour sécher, recouverts de fumée et de suie jusqu'à ce qu'ils soient d'un noir brillant. Bien que simples, les produits tissés des Muong sont pratiques, durables, résistants à l'eau, aux termites et respectueux de l'environnement. Ils peuvent être utilisés pendant de nombreuses années sans être endommagés. Ils servent non seulement aux tâches ménagères, mais sont également vendus et échangés contre d'autres produits, contribuant ainsi à augmenter les revenus familiaux.

M. Hoang Xuan Mai, du quartier Ban 1, commune de Vo Mieu, district de Thanh Son, a aujourd'hui 84 ans. Il s'installe souvent assis à tisser avec diligence des filets de pêche, un objet couramment utilisé par les Muong, autrefois comme aujourd'hui, pour attraper crevettes et poissons dans les étangs, lacs, rivières et ruisseaux afin de gagner plus de nourriture et d'améliorer les repas familiaux. Le filet de pêche est composé d'une petite maille en forme de sac, d'un fond rond, d'une large ouverture et d'un long manche courbé en forme d'ovale. Ce manche est fabriqué à partir du tronc de l'arbre heo, une variété d'aréca au tronc flexible. Après avoir été coupé, il est chauffé au feu pour le courber et former le cadre du filet.

Les mains ridées et calleuses, mais habiles, de M. Mai tenaient les petites ficelles et les plaçaient à ses pieds, puis les tordaient pour en faire des fils plus longs. En les tordant, il les enroulait en paquets pour les conserver pour le tissage. Autrefois, les Muong prélevaient souvent les ficelles de l'écorce des arbres de la forêt pour tisser les pièges à poissons. Aujourd'hui, cette fibre est souvent utilisée avec des ficelles de sacs de riz de bonne qualité, durables, flexibles et qui peuvent être trempées longtemps dans l'eau sans risque de les abîmer. À la main, une aiguille en corne de buffle, M. Mai tissait méticuleusement et rapidement les ficelles torsadées pour former un petit filet au tissage régulier.

« Pour créer un objet artisanal durable et esthétique, le tisserand doit maîtriser une bonne technique, notamment une maille régulière. Tisser, quel que soit le matériau, exige minutie, soin et travail acharné. Sans persévérance, il sera difficile de réussir et de s'accrocher longtemps à ce métier », confie M. Mai.

Garder l'emploi

La cuillère à poisson terminée est utilisée par le peuple Muong pour attraper des crevettes et des poissons dans les étangs, les lacs, les rivières, les ruisseaux...

Bien qu'expérimenté et expert en techniques de tissage, M. Mai met tout de même deux à trois jours pour réaliser une cuillère à poisson. Chaque mois, il en fabrique une quinzaine, chacune étant solide et résistante, ce qui la rend très prisée par les habitants de la région. Dès qu'une cuillère est fabriquée, elle est commandée. Aujourd'hui, la vie des Muong se développe de plus en plus, et des produits industriels prêts à l'emploi sont constamment importés dans chaque cuisine et chaque famille Muong. De plus, malgré son âge avancé, sa santé fragile et ses faibles revenus, M. Hoang Xuan Mai conserve une passion pour le tissage de son père et travaille dur chaque jour pour préserver et promouvoir cet artisanat traditionnel et perpétuer sa beauté, des temps anciens à nos jours.

Cam Nhung



Source : https://baophutho.vn/ben-bi-giu-nghe-220292.htm

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