Barcelone joue un beau football. |
Barcelone est de retour. Le ballon roule, l'émotion monte et, avec lui, la philosophie du football qui a fait la renommée de l'équipe catalane : jouer franc jeu, contribuer et conquérir avec un style offensif fluide.
La victoire 3-1 contre le Vissel Kobe au Japon le 27 juillet était bien plus qu'un simple match amical. Elle a démontré avec force qu'Hansi Flick insuffle un nouveau souffle au Camp Nou – un Barcelone audacieux, jeune et prêt à conquérir.
Barcelone est différente maintenant
Pour sa deuxième année à la tête du FC Barcelone, après seulement quelques séances d'entraînement en vue de la nouvelle saison 2025/26, Flick a démontré qu'il n'était pas là pour rafistoler les choses, mais pour reconstruire une véritable philosophie du football. Contre le Vissel Kobe, Barcelone a joué avec un système riche en contrôle, mais tout aussi direct.
L'équipe a exercé un pressing intense dès les premières minutes, cherchant des occasions grâce à des rotations rapides et exploitant les espaces des deux côtés. Flick a notamment encouragé ses joueurs à se déplacer avec souplesse, à oser conserver le ballon et à oser percer, au lieu de se laisser emporter par des passes sûres mais inoffensives comme en fin de saison dernière.
Le résultat ? Un Barcelone en attaque constante, exerçant une pression qui a souvent laissé l'adversaire sur la défensive. La coordination ultra-rapide, avec l'explosion de jeunes joueurs, a rappelé aux supporters l'émotion ressentie lorsque le football catalan faisait autrefois plier toute l'Europe.
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Hansi Flick aide Barcelone à se relancer. |
Dro et Bardghji, les deux débutants, ont fait la différence. Ils ont non seulement marqué, mais ont aussi fait preuve du courage de jeunes joueurs qui n'ont peur de rien. Dro, avec sa vitesse et son positionnement intelligent, a rendu la défense du Vissel Kobe nerveuse. Bardghji, joueur technique et précis, s'est lui aussi rapidement intégré, profitant de cette occasion pour affirmer qu'il la méritait.
Marcus Rashford a également été un atout majeur. Bien qu'il n'ait joué qu'en seconde période, le joueur anglais a fait preuve d'une classe et d'une expérience remarquables. Il se déplaçait intelligemment, osait dribbler et ouvrait des percées.
Si Lamine Yamal était l'âme du côté droit en première période, Rashford a dynamisé le côté gauche dès son entrée en jeu. Avec quelques belles passes de balle, Rashford a laissé entrevoir que ce joueur pourrait être un atout majeur pour Flick la saison prochaine.
Une Barcelone jeune et émotive
Ce qui a rendu cette victoire si spéciale n'était pas le score, mais la manière dont Barcelone a joué. L'équipe a attaqué comme pour envoyer un message : « Nous sommes de retour pour jouer un beau football ». L'enthousiasme et la vitesse des jeunes joueurs leur ont rappelé l'âge d'or de La Masia. Des gestes techniques audacieux et un pressing judicieux ont permis une performance à la fois « agréable à regarder » et pleine de promesses.
Face à une équipe du Vissel Kobe agressive et sans compromis, les Blaugrana ont conservé l'initiative. Flick a semblé leur insuffler la confiance nécessaire pour oser jouer un football engagé au lieu de se concentrer uniquement sur la défense du score. Avec ce qui se passe, les Blaugrana ont le droit d'espérer que cette saison, le Barça ne se contentera pas de gagner, mais gagnera d'une manière admirable.
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Marcus Rashford a fait ses débuts à Barcelone. |
Le plus regrettable, cependant, est que tout le monde n'ait pas pu assister à ce match. Au lieu d'une diffusion à grande échelle, le club a choisi de diffuser exclusivement via l'application Culers et le site web officiel. En théorie, c'est la bonne stratégie pour construire un écosystème numérique et créer sa propre valeur de marque. Mais en réalité, cela s'est transformé en un désastre médiatique.
De nombreux supporters ont été exclus du système, les e-mails de confirmation n'ont jamais été reçus, l'interface de diffusion était confuse et les instructions de connexion compliquées. Résultat : beaucoup ont manqué toute la première mi-temps. Pour un club fier de sa philosophie « més que un club », voir ses propres supporters exclus était un recul alarmant.
Barcelone souhaite mondialiser sa marque, mais cela ne signifie pas « monopoliser » l'expérience. Le football, c'est connecter les émotions, c'est faire battre des millions de cœurs ensemble. Si vous privez les supporters de ce terrain de jeu, vous perdez le bien le plus précieux : l'amour et la connexion.
La victoire contre le Vissel Kobe a été un signe positif pour Barcelone, tant sur le plan technique que sur le plan moral. Flick a prouvé qu'il avait les idées claires et la détermination nécessaires pour entamer un nouveau cycle de succès. Mais si Barcelone veut continuer à écrire sa grande histoire, il doit retrouver ses supporters, non seulement sur le terrain, mais aussi dans la manière dont ils partagent le jeu et les émotions.
Cet été, Barcelone doit se préparer non seulement sur le plan tactique, physique et en termes de formation, mais aussi apprendre à tisser des liens plus forts avec la communauté. Car sur le terrain, l'équipe joue comme elle-même. Il ne reste plus qu'une chose à faire : permettre à chacun d'assister à ce retour de ses propres yeux.
Source : https://znews.vn/barcelona-dep-mat-nhung-khan-gia-bi-bo-roi-post1572119.html
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