L'Atlético est oublié dans les compétitions de coupe. |
Mais après seulement 90 minutes de jeu lors du match d'ouverture – une défaite 0-4 contre le PSG – toutes ces ambitions ont volé en éclats. Non pas par manque de combativité, mais parce que l'écart de classe – notamment financière – devenait de plus en plus insurmontable.
L'entraîneur Diego Simeone a déclaré sans détour lors de la conférence de presse d'après-match : « Luis Enrique a dit qu'il avait besoin d'un joueur, le PSG a immédiatement dépensé 70 millions d'euros pour le recruter en janvier. » Une déclaration à la fois amère et réaliste. Alors que le PSG se comporte comme un « grand patron qui se fiche du prix », l'Atlético gère toujours chaque contrat, chaque budget, avec une masse salariale et une capacité de dépenses restreintes depuis de nombreuses années.
Les données de Transfermarkt révèlent une vérité difficile à avaler : l'effectif du PSG vaut jusqu'à 1,06 milliard d'euros. L'Atlético, quant à lui, n'a atteint que 508,5 millions d'euros, se classant… derrière Brighton (555 millions) et le Sporting CP (511 millions). Il se classe 18e au classement des clubs les plus chers du monde , loin du peloton de tête avec le Real Madrid (1,33 milliard), Manchester City (1,32 milliard), Arsenal (1,09 milliard) ou Barcelone (1,07 milliard).
Ce n'est pas seulement une question d'argent. C'est une question d'attraction, d'orientation, de capacité à retenir ou à attirer les stars. Une équipe qui a disputé trois finales de Ligue des champions en seulement dix ans est désormais à la traîne, tant sur le terrain que sur le marché des transferts.
L'effectif de Simeone a perdu 22 millions d'euros de valeur en moins d'un an. La raison est simple : des joueurs clés comme Griezmann, Koke, Llorente et De Paul sont tous en fin de carrière. Ce sont des joueurs toujours expérimentés, mais leur valeur marchande – déterminée par l'âge et le potentiel – n'est plus très élevée.
L'Atlético n'est plus considéré comme un « grand gars ». |
Le joueur le plus cher du moment est Julian Alvarez, avec une valeur de 100 millions d'euros, soit deux fois plus que le joueur le plus cher de l'équipe. Mais une star, aussi brillante soit-elle, ne peut pas redresser un système en déclin.
Transfermarkt n'est pas le seul à avoir publié des évaluations franches. Après sa cuisante défaite face au PSG, l'Atlético a chuté à la 7e place des prétendants à la Coupe du monde des clubs, avec une cote de 21,0, loin derrière le PSG (3,5), le Real Madrid et Manchester City (5,5), voire Chelsea (10,0) et l'Inter Milan (19,0). À la fin de la phase de groupes, l'Atlético a également été éliminé, malgré 6 points engrangés.
Cela montre que les attentes envers l'équipe madrilène ne se situent plus dans le groupe de tête. Ce n'est plus l'équipe capable de « créer la surprise » comme lors de la période 2013-2017, mais elle tombe progressivement dans l'oubli dans la course aux titres continentaux.
La Coupe du Monde des Clubs est un miroir de la force du football, des grands clubs. Et dans ce miroir, l'Atlético Madrid apparaît non pas comme un prétendant au titre, mais comme un nostalgique du passé, cherchant à s'accrocher à son halo avec une équipe ancienne, dans un monde du football qui a trop changé.
Source : https://znews.vn/atletico-madrid-truot-dai-post1563570.html
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