Par rapport à la même période de l’année dernière, bien que le volume des exportations ait diminué, le chiffre d’affaires des exportations de poivre a augmenté de 48 %.
Selon les statistiques de l'Association vietnamienne du poivre et des épices (VPSA), exportation de poivre Au cours des 10 premiers mois de 2024, le volume a diminué de 1,9% mais la valeur a augmenté de 48% par rapport à la même période en 2023.
Plus précisément, en octobre 2024, le Vietnam a exporté 18 493 tonnes de poivre de toutes sortes, soit une augmentation de 7,9 % par rapport à la même période de l'année dernière. Le chiffre d'affaires à l'exportation en octobre a atteint 120,2 millions USD ; dont le chiffre d'affaires à l'exportation de poivre noir a atteint 99,8 millions USD, le poivre blanc a atteint 20,4 millions USD. Le prix moyen à l'exportation du poivre noir en octobre a atteint 6 284 USD/tonne, en baisse de 28 USD, et le poivre blanc a atteint 8 029 USD/tonne, en hausse de 191 USD.
Français Au cours des 10 premiers mois de 2024, le Vietnam a exporté 219 387 tonnes de poivre de toutes sortes ; dont 193 892 tonnes de poivre noir et 25 495 tonnes de poivre blanc. Le chiffre d'affaires total à l'exportation a atteint plus de 1,1 USD. Le poivre noir s'élevait à 881,6 millions USD et le poivre blanc à 162,6 millions USD. Par rapport à la même période de l'année dernière, le volume des exportations a diminué de 1,9 % (le poivre noir a diminué de 3,3 %, le poivre blanc a augmenté de 10,8 %), mais le chiffre d'affaires à l'exportation a augmenté de 48 %. La raison en est que le prix à l'exportation du poivre en 2024 était beaucoup plus élevé qu'en 2023. Le prix moyen à l'exportation du poivre noir a atteint 4 971 USD/tonne, soit une augmentation de 1 528 USD et celui du poivre blanc a atteint 6 626 USD/tonne, soit une augmentation de 1 671 USD sur la même période.
Les États-Unis ont été le premier marché d'exportation du poivre vietnamien au cours des dix premiers mois, atteignant 62 553 tonnes, soit 28,5 % du volume total des exportations, en hausse de près de 47 % par rapport à la même période l'an dernier. Viennent ensuite les Émirats arabes unis (EAU), l'Allemagne, l'Inde et les Pays-Bas. La Chine est actuellement le sixième marché d'exportation du Vietnam, mais par rapport à la même période, le volume des exportations a diminué de 84 %.

Outre les matières premières cultivées localement, le Vietnam importe également du poivre d'autres pays pour répondre à ses besoins de transformation et d'exportation. En octobre, les importations de poivre ont augmenté de plus de 98 % par rapport au mois précédent. Plus précisément, le Vietnam a importé 4 818 tonnes de poivre de toutes sortes, d'une valeur de plus de 29,3 millions de dollars américains, principalement d'Indonésie et du Brésil.
Au cours des dix premiers mois de l'année, le Vietnam a importé 28 596 tonnes de poivre de toutes sortes, pour un chiffre d'affaires total de 131,3 millions de dollars américains. Par rapport à la même période l'an dernier, le volume des importations a augmenté de 27,1 % et le chiffre d'affaires de 78,5 %.
L'Indonésie est devenue le premier fournisseur de poivre du Vietnam avec une production de 10 287 tonnes, en hausse de 257 % sur un an, représentant 36 % de la production importée. Les importations de poivre en provenance du Brésil ont atteint 9 013 tonnes, en baisse de 35,5 %, et celles en provenance du Cambodge ont atteint 6 695 tonnes, en hausse de 96,7 % sur un an en 2023.
Les entreprises de transformation et d'exportation de poivre ont indiqué que les stocks de poivre du Vietnam étaient actuellement très bas, que la récolte 2025 devrait avoir lieu un à deux mois plus tard que d'habitude et que la production diminuerait en raison de la sécheresse. Parallèlement, l'Indonésie vient de terminer la récolte 2024, la production est encore abondante et les prix continuent de baisser, ce qui incite les entreprises à profiter de cette opportunité pour acheter. Outre l'Indonésie, le Vietnam privilégie également les importations en provenance de pays voisins comme le Cambodge plutôt que de sources lointaines comme le Brésil afin de réduire les coûts de transport.
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