Le récent renforcement de la gestion de l’enseignement et de l’apprentissage supplémentaires par le ministère de l’Éducation et de la Formation conformément à la circulaire 29 a reçu le consensus de nombreux secteurs de la société, y compris les parents, les étudiants et les enseignants.
La gestion des enseignements et apprentissages supplémentaires conformément à la Circulaire 29 éliminera les irrationalités persistantes de cette situation. Par conséquent, l'opinion publique espère également que les dirigeants du secteur de l'éducation prendront des mesures énergiques pour rendre ces enseignements et apprentissages supplémentaires plus substantiels, ordonnés et disciplinés. Une gestion rigoureuse permettra de gommer de nombreux paradoxes liés aux enseignements et apprentissages supplémentaires dans l'éducation.
L'enseignement et l'apprentissage supplémentaires sont réglementés dans la circulaire 29 avec de nombreux nouveaux points visant à limiter les aspects négatifs de longue date dans ce domaine.
Premièrement, suivre trop de cours supplémentaires peut altérer les habitudes, les compétences et les méthodes d'auto-apprentissage des étudiants. Renforcer l'enseignement et l'apprentissage supplémentaires ne signifie pas interdire complètement les cours supplémentaires pour certains étudiants, mais les aidera à être plus conscients de l'importance de l'auto-apprentissage. L'absence d'esprit d'auto-apprentissage est paradoxale, car avec le contexte numérique actuel, les étudiants peuvent facilement étudier, découvrir et consolider leurs connaissances par eux-mêmes.
Deuxièmement, la conception actuelle d'un programme d'enseignement général privilégie les compétences plutôt que les connaissances. L'organisation de l'enseignement, l'emploi du temps et les matières visent également à développer des qualités, des attitudes, des compétences pratiques et des comportements. Par conséquent, la pratique courante consistant à dispenser des cours supplémentaires pour renforcer les connaissances est contraire à la vision pédagogique moderne et ne fait qu'engendrer une surcharge et un fardeau pour les apprenants, en particulier les élèves du primaire.
Troisièmement, l'évaluation des acquis scolaires, selon le Programme d'enseignement général de 2018, ne met plus l'accent sur telle ou telle matière, mais accorde à toutes les matières la même importance. Les acquis scolaires ne sont plus classés par ordre d'importance. Il est donc déraisonnable pour les élèves (surtout en primaire) de suivre des matières supplémentaires considérées comme des matières fondamentales, ce qui va à l'encontre du concept d'éducation globale. Si l'on accorde trop d'importance à certaines matières au primaire et au secondaire, les élèves perdront gravement leurs connaissances au lycée.
À l'exception des élèves de terminale qui doivent suivre des cours supplémentaires pour passer l'examen d'entrée en seconde, les lycéens doivent suivre des cours supplémentaires pour avoir une chance d'entrer à l'université. Force est de constater que les élèves eux-mêmes sont victimes de leurs parents. Ces derniers rivalisent entre eux et avec les enfants d'autres parents au sujet des études de leurs enfants, ce qui fait peser une lourde pression sur leurs enfants, surtout ceux de l'école primaire.
De plus, il est impossible de ne pas évoquer les aspects négatifs des cours supplémentaires imposés aux élèves. Un professeur de mathématiques dans un lycée de Hô-Chi-Minh-Ville a admis sans détour : « Les élèves qui suivent des cours supplémentaires avec leurs professeurs obtiennent de bonnes notes aux examens. À l'inverse, s'ils n'en suivent pas, ils ne savent pas ce que les professeurs leur donneront pour les prochains examens. » L'auteur de cet article a lui aussi une petite expérience : de l'école primaire au collège, il n'a jamais entendu parler de cours supplémentaires. Au lycée, il n'y a assisté à aucun cours supplémentaire, se contentant de cours de formation gratuits pour les élèves brillants au niveau provincial, dispensés par l'établissement. Mais il était hanté par l'injustice de ses professeurs. En effet, les élèves qui suivaient des cours supplémentaires obtenaient de bonnes notes parce que les examens étaient préparés dans ces cours supplémentaires.
L’élimination de l’enseignement et de l’apprentissage déraisonnables est également une manière humaine de créer une relation pure entre les enseignants et les élèves.
Source : https://thanhnien.vn/siet-day-them-hoc-them-xoa-so-nhung-bat-hop-ly-trong-giao-duc-185250222162441289.htm
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