Selon l'AFP, la directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation , la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, a regretté le 22 juillet la décision des Etats-Unis de se retirer de l'organisation, mais a déclaré que la décision de Washington n'était pas surprenante.
« Je regrette profondément la décision du président Donald Trump de retirer une nouvelle fois les États-Unis de l'UNESCO », a déclaré Mme Azoulay. « Bien que regrettable, cette annonce était attendue et l'UNESCO s'y était préparée. »
Le 22 juillet, les États-Unis se sont officiellement retirés de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) au motif que la poursuite de leur participation ne servait plus les intérêts nationaux du pays.
Dans un communiqué, la porte-parole du département d'État américain, Tammy Bruce, a déclaré que l'UNESCO promeut des objectifs sociaux et culturels, tout en se concentrant trop sur la mise en œuvre des Objectifs de développement durable.
En tant que tel, le programme de l’organisation est mondialiste et idéologique en faveur du développement international, ce qui va à l’encontre de la politique étrangère actuelle de Washington, « l’Amérique d’abord ».
Auparavant, au cours de son premier mandat, le président américain Donald Trump avait également retiré la première puissance mondiale de l'UNESCO, de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, de l'Accord de Paris sur le changement climatique et de l'accord sur le nucléaire iranien appelé Plan d'action global commun (JCPOA).
Le président Joe Biden est ensuite revenu sur ces décisions, réintégrant les États-Unis à l'UNESCO, à l'OMS et à l'Accord de Paris sur le climat. Cependant, avec le retour au pouvoir du président Trump pour un second mandat à partir de janvier 2025, les États-Unis se sont une fois de plus retirés des organisations mondiales.
Le 47e président des États-Unis a décidé de se retirer de l'OMS et de cesser de financer l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA). Ces décisions s'inscrivent dans le cadre d'une révision du rôle des États-Unis au sein des organisations onusiennes, qui devrait s'achever en août.
Les États-Unis sont membres de l’UNESCO depuis sa fondation en 1945, mais s’en sont retirés pour la première fois en 1984 en raison de protestations contre une mauvaise gestion financière et un parti pris anti-américain.
En 2003, sous la présidence de George W. Bush, les États-Unis ont rejoint l’UNESCO après que l’organisation ait procédé aux réformes nécessaires.
Les États-Unis contribuent actuellement à environ 8 % du budget de l’UNESCO, contre près de 20 % lorsque le président Trump s’est retiré de l’organisation au cours de son premier mandat.
Source : https://www.vietnamplus.vn/unesco-lay-lam-tiec-ve-viec-my-quyet-dinh-rut-khoi-to-chuc-post1051156.vnp
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