Les personnes travaillant dans le domaine des admissions cette année ont déclaré que les admissions de 2025 avaient de nombreuses attentes en matière d'équité et de commodité pour les candidats, mais qu'en fin de compte, cela était déroutant.
De plus en plus d'étudiants suivent des cours et passent les examens IELTS en raison de la politique de points bonus lors des admissions à l'université.
PHOTO : NGOC LONG
« Il semble que personne n'ait anticipé la complexité de la conversion. Chaque établissement appliquait une méthode différente et, lorsque les établissements annonçaient les résultats d'admission, les étudiants ne savaient pas s'ils étaient admis ou non. C'est également le changement de méthode d'admission, l'absence d'admission anticipée et la conversion des résultats qui ont entraîné une forte augmentation du nombre de candidatures cette année. Le nombre de candidatures était trop important et trop de variables ont affecté le processus de filtrage virtuel. Après le filtrage virtuel, les étudiants n'ont pas pu consulter les résultats en raison d'erreurs techniques », a analysé un expert en admissions à Hô-Chi-Minh-Ville.
Cet expert recommande donc d'établir un règlement d'admission facile à comprendre, à appliquer et stable dans le temps. « Si nous avons suivi l'organisation des examens d'entrée et des admissions à l'université ces dernières années, nous avons probablement tous constaté l'instabilité de sa mise en œuvre. Chaque année, le ministère de l'Éducation et de la Formation annonce un système d'admission stable et se contente d'ajuster des détails techniques pour créer des conditions plus favorables aux écoles et aux apprenants. Or, ces ajustements ont un impact considérable sur les admissions scolaires et perturbent indirectement les apprenants », a commenté cet expert.
Pour garantir l’équité dans les admissions, des améliorations synchrones sont nécessaires.
Tout d’abord, il faut construire un cadre national de conversion des scores : le ministère de l’Éducation et de la Formation doit publier des normes de comparaison, des scores IELTS, des dossiers scolaires, des tests d’évaluation des compétences… avec des règles communes, en évitant que chacun fasse à sa manière ; il faut des recherches scientifiques et une coopération entre les experts en évaluation et en mesure du pays et de l’étranger.
Deuxièmement, la transparence et la limitation des points bonus : la priorité est nécessaire, mais doit être contrôlée. Le niveau de bonus doit être raisonnablement limité (maximum 2 points), et les certificats de langues étrangères doivent être convertis uniquement en anglais et non ajoutés directement au score total.
Troisièmement, réduisez le chevauchement des méthodes : conservez uniquement les méthodes qui reflètent réellement la capacité, évitez l’inflation des méthodes de sélection.
Quatrièmement, en parallèle, développer un test standardisé indépendant : comme le SAT/ACT, il constituera un pilier de l’évaluation des capacités de réflexion, offrant aux universités un outil fiable.
Cinquièmement, l'autonomie va de pair avec la responsabilité : l'autonomie en matière d'inscription est une tendance inévitable, mais elle doit s'inscrire dans le cadre de principes généraux. Le ministère doit jouer un rôle d'« arbitre » en fixant les règles du jeu, tandis que les écoles ont le droit de concevoir des modèles adaptés à leur mission de formation.
Source : https://thanhnien.vn/tuyen-sinh-dai-hoc-5-giai-phap-de-tao-su-cong-bang-185250827211249056.htm
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