Le ministre de la Justice, Nguyen Hai Ninh, a déclaré que le projet de loi visait deux politiques.
Premièrement, créer des conditions favorables pour les cas où le père ou la mère biologique, le grand-père et la grand-mère paternels ou le grand-père et la grand-mère maternels sont citoyens vietnamiens ; les investisseurs étrangers, les scientifiques , les experts... peuvent acquérir la nationalité vietnamienne.
Deuxièmement, ajouter quelques réglementations pour faciliter les cas où les personnes ayant perdu la nationalité vietnamienne peuvent la retrouver.
Conditions de naturalisation assouplies
La nouveauté de ce projet réside dans la proposition du gouvernement d'exempter certains groupes de certaines conditions de naturalisation. Ainsi, les mineurs dont les parents sont citoyens vietnamiens ne seront plus tenus de remplir la condition de « pleine capacité civile ».
Les mineurs qui acquièrent la nationalité vietnamienne par leur père ou leur mère ou les mineurs dont le père ou la mère biologique, les grands-parents paternels et paternels ou les grands-parents maternels et paternels sont citoyens vietnamiens sont exemptés de certaines conditions telles que : connaître le vietnamien, être résident permanent au Vietnam, avoir une résidence permanente minimale de 5 ans et la capacité d'assurer sa subsistance.
Le ministre de la Justice, Nguyen Hai Ninh, présente son rapport. Photo : Assemblée nationale
Le gouvernement a également proposé que les candidats à la nationalité vietnamienne qui ont des parents qui sont citoyens vietnamiens puissent conserver leur nationalité étrangère s'ils remplissent deux conditions (la conservation de la nationalité étrangère est conforme aux lois de ce pays ; ne pas utiliser la nationalité étrangère pour nuire au Vietnam) et sont autorisés par le Président.
Les investisseurs, scientifiques et experts étrangers se voient accorder la nationalité vietnamienne afin d'attirer des ressources de qualité. Ainsi, les personnes ayant apporté une contribution particulière à la construction et à la défense de la patrie vietnamienne ou ayant apporté un soutien financier à l'État, lors de leur demande de nationalité vietnamienne, sont exemptées de certaines réglementations. Ces personnes peuvent conserver leur nationalité étrangère si elles remplissent deux conditions, similaires à celles d'avoir des proches citoyens vietnamiens, et si le Président les y autorise.
Les recruteurs des agences d’État doivent avoir uniquement la nationalité vietnamienne.
En ce qui concerne la réglementation sur la réintégration dans la nationalité vietnamienne, le gouvernement propose que tous les cas de perte de nationalité vietnamienne qui demandent à réintégrer la nationalité vietnamienne puissent être pris en considération pour une réintégration.
Une personne qui demande à recouvrer la nationalité vietnamienne peut conserver sa nationalité étrangère si elle remplit deux conditions similaires à celles requises pour l'obtention de la nationalité vietnamienne tout en conservant la nationalité étrangère et si le Président l'autorise.
Selon la réglementation en vigueur, les personnes ayant perdu la nationalité vietnamienne et souhaitant la recouvrer doivent répondre à l'un des six critères suivants : demander à rentrer au Vietnam ; avoir un conjoint, un père biologique, une mère biologique ou un enfant biologique de nationalité vietnamienne ; avoir apporté une contribution particulière à la construction et à la défense de la patrie ; être utile à l'État ; réaliser des investissements au Vietnam ; avoir renoncé à la nationalité vietnamienne sans pouvoir acquérir une nationalité étrangère. La nouvelle proposition a donc supprimé toutes les conditions susmentionnées.
Le secrétaire général To Lam a rencontré des Vietnamiens d'outre-mer exceptionnels participant à la conférence des Vietnamiens d'outre-mer dans le monde et au Forum des intellectuels et experts vietnamiens à l'étranger en août 2024. Photo : VNA
Le projet de loi ajoute également des dispositions sur la relation entre l’État et les citoyens dans certains cas.
En conséquence, « il faut être une personne ayant une seule nationalité, la nationalité vietnamienne, et résider en permanence au Vietnam » lorsqu'un citoyen vietnamien qui a également une nationalité étrangère participe aux organes élus, aux agences du système politique, participe aux forces armées, à la cryptographie..., pour assurer la sécurité politique et les intérêts nationaux.
Le gouvernement a également proposé de supprimer la réglementation sur les casiers judiciaires émise par les autorités compétentes du Vietnam dans le cadre de la demande/du retour/de la renonciation à la nationalité vietnamienne.
Le projet de loi prévoit des dispositions visant à réduire les délais de transfert de documents entre les organismes publics. Plus précisément, les agences de représentation vietnamiennes à l'étranger sont chargées d'examiner et de transmettre les documents accompagnés de recommandations concernant la demande, le retour ou la renonciation à la nationalité vietnamienne au ministère de la Justice, ainsi que de transmettre simultanément des informations au ministère des Affaires étrangères.
Conformément à la réglementation en vigueur, la demande d'entrée/renonciation/retour à la nationalité vietnamienne doit être constituée de 3 dossiers, conservés au Cabinet du Président, au Ministère de la Justice et à l'organisme qui reçoit la demande.
Source : https://vietnamnet.vn/trinh-quoc-hoi-chinh-sach-noi-long-nhap-tich-tro-lai-quoc-tich-2402013.html
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