Lors de la conférence en ligne visant à mettre en œuvre le télégramme du Premier ministre pour résoudre les difficultés du marché immobilier, le matin du 13 novembre, le Département de la construction de Hanoi a proposé d'augmenter la marge bénéficiaire pour la construction de logements sociaux à 15% - 20%, au lieu de l'ancien niveau de 10% qui n'attirait pas beaucoup d'entreprises à participer.
Un représentant du Département de la construction de Hanoi a déclaré que l'augmentation des bénéfices à 15% - 20% est également le souhait de nombreux investisseurs sur le marché.
La marge bénéficiaire de 10 % dans la construction de logements sociaux est jugée peu attractive, ce qui désintéresse de nombreux grands investisseurs. Cependant, la proposition d'augmenter cette marge à 15-20 % reste controversée. (Photo : DM)
Dans une interview accordée à un journaliste du journal « Journalist and Public Opinion », un représentant d'une entreprise préparant la construction de deux projets de logements sociaux à Hanoï a déclaré que le bénéfice maximal de l'investisseur pour la construction de logements est de 10 % du capital investi total. Autrement dit, si le projet dispose d'un capital investi de 1 000 milliards de dongs, l'investisseur ne réalisera qu'un bénéfice d'environ 100 milliards de dongs.
Cette personne estime que contrôler les profits a pour avantage de maintenir le marché du logement à un niveau bas. Cependant, en réalité, la construction de logements sociaux peut comporter des risques, tels que la hausse du prix des matériaux, l'inflation, la hausse du coût de la main-d'œuvre, etc.
« Les investisseurs craignent donc fortement de perdre de l'argent en participant à des projets de logements sociaux. Il est donc raisonnable d'augmenter les profits à 15 % ou 20 % », a-t-il déclaré.
Le ministère de la Construction s'était déjà exprimé sur la proposition d'augmenter les profits des projets de logements sociaux. Selon lui, certaines entreprises investissant dans le logement social ont déclaré que les dispositions préférentielles prévues dans le projet de loi révisée sur le logement, soumis par le gouvernement à l'Assemblée nationale pour les investisseurs dans les projets de logements sociaux et les logements pour les forces armées, n'étaient ni attrayantes ni pratiques.
Concrètement, les incitations d'exonération des droits d'utilisation du sol, de loyer foncier pour toute la superficie du projet et d'incitations à la TVA... ne sont pas en réalité des incitations pour les investisseurs mais des incitations pour les acheteurs et les locataires-acquéreurs car ces incitations ne sont pas déterminées dans le prix de vente ou de location-vente du logement social.
Concernant l'incitation à bénéficier d'un bénéfice maximal de 10 % pour la construction de logements sociaux (et non pour l'ensemble du projet), les entreprises ont déclaré que ce niveau était faible. Elles ont proposé de porter ce niveau de bénéfice à 12-15 %. Cependant, le ministère de la Construction a déclaré qu'une augmentation du niveau de bénéfice entraînerait une hausse du prix des logements sociaux, et que les acheteurs devraient en supporter le coût.
L'incitation consiste à réserver jusqu'à 20 % de la superficie totale du terrain résidentiel du projet ou 20 % de la surface habitable totale à la construction d'activités commerciales et de services (hors logements). L'investisseur est autorisé à comptabiliser séparément le coût d'investissement de ce projet et à ne pas l'inclure dans le prix du logement social. Il a le droit de bénéficier de tous les bénéfices de cette zone commerciale et de services, le projet soumis par le gouvernement à l'Assemblée nationale ayant résolu ce problème.
Selon le ministère de la Construction, cette réglementation constitue une réelle incitation pour les investisseurs. Cependant, les entreprises estiment que ce mécanisme n'est pas suffisamment attractif et incitatif, car les investisseurs doivent investir des capitaux importants dans ces projets commerciaux et de services, mais ne peuvent que les louer, et la période de récupération du capital est longue.
Ces projets n'ont de valeur que dans les grandes zones urbaines et sont difficiles à louer ailleurs. Cela peut entraîner l'abandon et la stagnation du capital des entreprises.
Parallèlement, selon le ministère de la Construction, la réglementation prévoit que les investisseurs dans les projets de logements sociaux ont droit à 20 % de la superficie totale du terrain pour investir dans la construction d'installations commerciales afin de compenser les coûts d'investissement. Cela contribuera à réduire les prix de vente, de location et de location-vente des logements sociaux, ainsi que les coûts de gestion et d'exploitation des logements sociaux après investissement, comme le stipule le gouvernement.
Le ministère de la Construction a souligné que le mécanisme d'incitation ci-dessus a été mis en œuvre de manière stable et efficace par les ministères, les localités et les entreprises depuis près de 10 ans.
Compte tenu de ce qui précède, le Ministère propose de compléter la réglementation relative aux mécanismes d'incitation pour les investisseurs dans les projets de logements sociaux. Ainsi, les investisseurs dans les projets de logements sociaux n'utilisant pas de capitaux publics ont droit à un bénéfice maximal de 10 % du coût total de l'investissement pour la construction de logements sociaux.
Dans le même temps, 20 % de la superficie totale du terrain résidentiel du projet ont été investis dans la construction de systèmes d'infrastructures techniques pour investir dans la construction de services commerciaux et résidentiels.
L'investisseur est autorisé à comptabiliser séparément, à ne pas inclure le coût d'investissement de construction de ce projet dans le prix du logement social et à bénéficier de tous les bénéfices de ce domaine d'activité de services et de commerce.
En cas d'investissement dans la construction de logements commerciaux, l'investisseur doit payer des frais d'utilisation du sol pour la zone de construction de logements commerciaux conformément aux dispositions de la loi sur le foncier.
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