(CLO) Le 18 janvier, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a assisté à une audience au tribunal du district ouest de Séoul, où une décision sera rendue sur son mandat d'arrêt dans l'affaire de la loi martiale du mois dernier.
Le jour de l'audience, le cortège de Yoon a quitté le centre de détention d'Uiwang, où il était détenu, et est arrivé au palais de justice sous étroite surveillance de la police et du Service de sécurité présidentielle. Des milliers de sympathisants se sont rassemblés devant, agitant des drapeaux sud-coréen et américain et scandant le nom de Yoon en signe de solidarité.
M. Yoon a été arrêté à son domicile le 15 janvier, accusé d'incitation à la rébellion et d'abus de pouvoir. Les procureurs du Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO), en coordination avec la police et l'armée, ont demandé au tribunal d'approuver un mandat d'arrêt officiel.
Le président sud-coréen destitué, Yoon Suk Yeol, arrive au Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO), à Gwacheon, en Corée du Sud, le 15 janvier. Photo : GI/KP
L'avocat de Yoon a déclaré que son client était présent au procès pour défendre la légitimité du décret de loi martiale et restaurer sa réputation. Le décret, publié le 3 décembre, est entré en vigueur quelques heures seulement avant son abrogation par l'Assemblée nationale. Yoon a déclaré qu'il s'agissait d'une mesure administrative d'urgence visant à faire face à la crise politique alimentée par l'opposition.
Mais les législateurs ont voté sa destitution le 14 décembre, suspendant ainsi de facto ses pouvoirs présidentiels. L'équipe juridique de Yoon continue de soutenir que le CIO n'a pas autorité pour enquêter sur les accusations de sédition et que le tribunal local n'a pas compétence pour statuer sur l'affaire de loi martiale.
L'audience s'est poursuivie jusque dans l'après-midi, M. Yoon niant l'accusation de sédition et affirmant qu'il n'y avait aucune raison de l'arrêter. Son avocat a soutenu que les enquêteurs avaient rassemblé suffisamment de preuves et que M. Yoon n'avait aucune intention de fuir.
Un juge du tribunal du district ouest de Séoul devrait rendre sa décision plus tard dans la journée ou tôt le lendemain matin. Si le mandat d'arrêt est approuvé, M. Yoon deviendrait le premier président en exercice de l'histoire de la Corée du Sud à être officiellement arrêté.
Cette mesure permet aux enquêteurs de prolonger la période de détention jusqu'à 20 jours afin de finaliser l'enquête et de préparer les poursuites. Si l'ordonnance est rejetée, M. Yoon sera libéré et renvoyé à son domicile, ce qui renforce l'idée que l'enquête et la décision de le destituer étaient infondées.
Ngoc Anh (selon Yonhap, Korea Hearld)
Source : https://www.congluan.vn/tong-thong-han-quoc-ra-toa-du-phien-dieu-tran-cho-phan-quyet-ve-lenh-bat-giu-post330962.html
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