Réduire 17 départements
Le Gouvernement vient de faire rapport à l'Assemblée nationale et au Comité permanent de l'Assemblée nationale sur la poursuite de la réforme de l'organisation de l'appareil administratif de l'État pour le rationaliser et le faire fonctionner de manière efficace et efficiente.
Selon le rapport, les dirigeants du gouvernement ont demandé aux ministres, aux chefs des agences de niveau ministériel et aux agences gouvernementales de revoir et de réorganiser de manière proactive les organisations au sein des ministères et des branches telles que les départements généraux, les bureaux, les divisions et les organisations au sein des départements généraux afin de garantir une rationalisation, une efficacité et une efficience des opérations.
Plus précisément, 17 départements généraux et organisations équivalentes à des départements généraux ont été réduits ; 8 départements relevant de départements généraux et de ministères ont été réduits ; 145 départements/divisions relevant de départements généraux et de ministères ont été réduits ; et le nombre de locaux au sein des départements a été fondamentalement réduit.
Réformer l’appareil administratif pour le rationaliser et le faire fonctionner efficacement (Illustration : To Linh).
Parallèlement à cela, les ministères gérant les secteurs et les domaines, les comités populaires aux niveaux provincial et de district ont organisé de manière proactive la structure organisationnelle et le nombre de chefs adjoints de départements et de divisions dans le sens de la rationalisation et de la réduction des niveaux intermédiaires...
En conséquence, 7 départements et 2 159 bureaux relevant des comités populaires des départements et des districts ont été réduits.
En ce qui concerne l'agencement des points focaux pour les unités de service public des ministères, des branches et des localités, d'ici le 30 juin 2022, il y aura 1 035 unités ministérielles, soit une diminution de 98 unités et pour les localités, il y aura 46 653 unités, soit une diminution de 7 631 unités.
En ce qui concerne les tâches à venir, le Gouvernement a déclaré que les ministères et les branches continueront d'améliorer l'organisation interne des agences, unités et organisations dans une direction rationalisée ; de revoir, de compléter et de perfectionner les fonctions, les tâches, les pouvoirs et les relations de travail des organisations, agences et unités.
Réduire le nombre d'unités de service public
Concernant l'innovation dans le système d'organisation et de gestion, l'amélioration de la qualité et de l'efficacité des unités de service public, le gouvernement a déclaré que les ministères et les branches doivent élaborer et achever de toute urgence des plans de réorganisation des unités de service public en 2023, avec une feuille de route jusqu'en 2025.
Concrètement, il s’agit de compléter fondamentalement l’aménagement des unités de service public dans le sens de la réduction des points focaux (continuer à réduire d’au moins 10 % le nombre d’unités de service public par rapport à 2021).
S’efforcer de faire en sorte qu’au moins 20 % des unités de service public soient financièrement autonomes (auto-assurant leurs dépenses régulières ou plus).
100 % des unités économiques et autres unités de service public sont éligibles à la transformation en sociétés par actions. Continuer à améliorer le niveau d'autonomie financière des unités de service public.
Le gouvernement exige l’achèvement des plans d’organisation des unités de service public en 2023, avec une feuille de route jusqu’en 2025.
En outre, le Gouvernement exige également l’organisation et la réduction des unités de service public en fonction des fonctions, des tâches, des critères et des conditions d’établissement, en évitant le nivellement, en garantissant le respect de la planification du réseau d’unités de service public et en améliorant la qualité et l’efficacité des unités de service public.
Dans le secteur de l’éducation, il est nécessaire d’évaluer de manière proactive les performances des universités et des établissements de formation professionnelle sous gestion et de coordonner avec les ministères gérant le secteur pour avoir des plans de restructuration des universités et des établissements de formation professionnelle.
À partir de là, il faut veiller à répondre aux besoins de formation des ressources humaines de l'industrie et de la localité ; en même temps, mettre en œuvre la feuille de route de l'autonomie financière conformément à la feuille de route de calcul du prix des services d'éducation et de formation.
Le gouvernement exige de conserver uniquement les unités relevant du ministère qui exercent des tâches politiques et quelques hôpitaux spécialisés de premier plan associés aux fonctions et aux tâches du ministère qui répondent pleinement aux critères et aux conditions de création conformément aux dispositions de la loi, en transférant progressivement les hôpitaux relevant du ministère de la Santé et des ministères et des agences centrales de l'État à la gestion locale (à l'exception de quelques hôpitaux spécialisés de premier plan et des hôpitaux universitaires).
En outre, il conviendra de revoir et de mettre en œuvre la feuille de route pour l'autonomie financière, afin que d'ici fin 2025, les établissements d'examen et de traitement médicaux (à l'exception de ceux opérant dans le domaine de l'examen et du traitement médicaux spécialisés) soient des unités de service public autonomes ou de niveau supérieur. Après 2025, les établissements qui ne seront pas autonomes en dépenses courantes devront être réorganisés en conséquence.
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