L'incident où le surveillant a pris 30 minutes du temps des candidats pour terminer l'examen d'évaluation des compétences de l'Université nationale de Hô-Chi-Minh-Ville 2025 - considéré comme le plus grand examen d'entrée à l'université du pays - est étrange non seulement dans la façon dont l'incident s'est déroulé mais aussi dans la façon dont il a été résolu, c'est-à-dire... rien n'a été résolu.
Selon les commentaires des candidats, lors du deuxième tour de l'examen d'évaluation des compétences qui s'est tenu début juin, lorsque la cloche a sonné à 8h30, le surveillant a confirmé que c'était le moment de lire les questions et a demandé aux candidats de ne pas tenir de stylo.

Candidats au deuxième tour de l'examen d'évaluation des capacités 2025 de l'Université nationale de Hô-Chi-Minh-Ville (Photo : VNU).
Au cours des 30 minutes suivantes, les candidats ont rappelé à plusieurs reprises au superviseur qu'il était temps de passer le test, mais ils ont été ignorés. Certains étudiants ont pris un stylo et ont immédiatement reçu un rappel, et le superviseur a répété qu'il était temps de lire les questions.
Ignorant l'heure, le règlement de l'examen et les réactions des candidats, le surveillant n'a pas pris la peine de relire ni de vérifier. Ce n'est qu'à 9 heures, en vérifiant à nouveau, qu'il s'est rendu compte que l'examen avait 30 minutes de retard et a rapidement laissé les étudiants prendre leurs stylos.
Lors d'un examen, qui est extrêmement important dans la vie d'un étudiant, une minute est précieuse pour les candidats. Dans ce cas, tous les candidats présents dans la salle d'examen passent 30 minutes, soit un cinquième du temps d'examen (la durée totale de l'examen est de 150 minutes).
Cet incident aurait pu être réglé sur-le-champ en accordant aux étudiants un délai supplémentaire pour terminer l'examen. Mais non, les candidats ont été injustement privés de 30 minutes pour terminer l'examen.
Selon les informations du Conseil d'évaluation des compétences de l'Université nationale de Hô-Chi-Minh-Ville, l'incident a été causé par une mauvaise audition de la cloche par le surveillant d'examen. Cela est dû à sa subjectivité et à des erreurs de coordination professionnelle.
L'incident a été résolu au niveau du groupe d'examen en contactant directement et en présentant des excuses aux candidats concernés ainsi qu'en faisant quelques suggestions telles que fournir un soutien mental aux candidats comme le remboursement des frais d'examen, et en envisageant en même temps un traitement approprié pour les surveillants concernés.
De nombreux avis affirment que les résultats des candidats accusés à tort dans cet incident doivent être ajoutés ou modifiés, car la faute ne leur incombe pas.
Cependant, le représentant de cet examen a confirmé que les résultats du test ne changeront pas, qu'aucun point ne sera ajouté ni que les points ne seront modifiés pour le test des candidats.
L'incident de la perte de 30 minutes d'examen du candidat a été résolu par des excuses. Le surveillant a commis une erreur, mais c'est le candidat qui en a subi les conséquences. Ces dernières ont été des examens bâclés, avec une demi-heure de moins, des examens qui ont angoissé et insécurisé le candidat…
Parmi eux, certains candidats dépensent de l'argent et du temps pour repasser l'examen dans l'espoir d'obtenir de meilleurs résultats et d'être admis à l'université. Face à des difficultés indépendantes de leur volonté, certains étudiants sombrent dans la dépression.
Un professeur d'une université de Hô-Chi-Minh-Ville a expliqué qu'il était rare qu'un superviseur perde 30 minutes de temps lors d'un examen à cause d'une erreur. Selon lui, lorsque le superviseur s'est rendu compte que l'heure était erronée, il aurait pu rapidement le signaler au jury afin de rattraper le temps perdu par les étudiants.
Lorsque cette étape est ignorée, la solution consiste à garantir les droits des candidats. Cela peut prendre diverses formes, comme leur permettre de repasser l'examen si nécessaire, ajouter des points ou recalculer la note totale des étudiants concernés pour qu'elle soit inférieure à 1/5 de la note initiale (équivalent au temps perdu) afin de garantir leurs droits.
Il suffit de résoudre un seul cas, sans parler d’une salle d’examen entière qui a été touchée.
Et là, selon ce professeur, les candidats dans cet incident n'ont pas seulement été oubliés dans la salle d'examen, juste devant le surveillant, mais encore une fois ils ont été oubliés dans la façon dont l'incident a été résolu, qui n'a pas été résolu du tout.
Source : https://dantri.com.vn/giao-duc/thi-sinh-mat-30-phut-o-ky-thi-vao-dai-hoc-lon-nhat-nuoc-xin-loi-la-xong-20250610145810367.htm
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