La décision de le convoquer au service militaire lui fut retirée. Ses vêtements et ses effets personnels étaient déjà prêts. Où donc est-il allé ? Son père, M. Thai, était très anxieux. Toute la matinée, il n'arrêtait pas de se lever et de s'asseoir. Son mal de tête fut encore plus grand lorsqu'il vit les voisins le regarder avec curiosité. Ils devaient se dire : « Son fils esquive le service militaire cette fois ! » Oui, c'était évident ! Pourquoi Doi était-il parti si près de la date de sa conscription ? C'était absurde !
C'est vrai, c'est quelque chose que même lui ne comprend pas. « Échapper au service militaire ? » Waouh ! Si c'est vrai, alors son propre fils a terni la tradition familiale. Pourtant, M. Thai n'y croit toujours pas. Il n'arrive pas à croire que son fils Doi ait dévié si vite. L'autre jour, il a reçu la décision de s'engager dans l'armée, il était si heureux. Il a toujours espéré et attendu d'être en âge de partir. Il a dit : « Va voir ceci et cela, va réaliser mon rêve. » Il a parié sur M. Thai : « Cette fois, j'ai l'âge, si vous ne me laissez pas partir, j'irai quand même. J'ai déjà déposé une demande d'engagement volontaire ! »
Voilà ! Chaque fois qu'il repensait à ces images, M. Thai avait mal à la tête. Il avait l'impression que le temps passait si vite. Doi n'était donc pas revenu ? M. Thai se sentit soudain honteux de son entourage, incapable de parler aux cadres du village et de la commune, alors que sa famille avait contribué à la révolution et qu'il était lui-même membre de l'Association des anciens combattants. Il décida que le lendemain matin, il dénoncerait la situation aux cadres de la commune.
C'était prévu, mais il était tard et il n'arrivait toujours pas à dormir. Soudain, il entendit Doi frapper à la porte :
- Papa, papa, ouvre-moi la porte.
Il était fou de joie. Il était de retour. Son fils paraissait un peu plus maigre. Il n'osait pas le gronder, mais lui reprochait de ne pas l'appeler quand il allait quelque part. Doi raconta que son ami avait eu un accident et avait dû être emmené à l'hôpital provincial. Il était troublé et avait laissé tomber son téléphone quelque part. Sachant que son père était âgé et malentendant, il n'essaya pas de le contacter, ce qui l'inquiéta. Il dit : « C'est un jeune homme, il est parti de chez lui depuis quelques jours, pourquoi t'inquiètes-tu ? Peux-tu t'occuper de lui toute ta vie ? » Puis il rit doucement.
« Eh bien, il n'est pas encore père, alors comment peut-il connaître les sentiments d'un parent ? Heureusement qu'il est de retour », pensa M. Thai.
Le jour de sa mutation, en regardant son fils dans son uniforme neuf et impeccable, M. Thai resta là, silencieux. Il ne lui parla pas beaucoup, convaincu que l'environnement militaire lui permettrait de mûrir naturellement. En voyant la voiture qui s'était mise en route pour ramener son fils à l'unité, il ne put s'empêcher de sourire.
VU DANG MAISSource : https://baohaiduong.vn/thang-thot-vi-con-vang-nha-truoc-ngay-len-duong-nhap-ngu-404873.html
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