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Paradoxe de l'admission : un test difficile mais un niveau de référence élevé

La saison des admissions universitaires de cette année a été marquée par un paradoxe : bien que l'examen de fin d'études secondaires soit considéré comme difficile, les notes d'admission de nombreuses filières « en vogue » dans les meilleures écoles ont grimpé en flèche, battant même des records.

Báo Tuổi TrẻBáo Tuổi Trẻ24/08/2025

điểm chuẩn - Ảnh 1.

Candidats passant l'examen de fin d'études secondaires sur le site d'examen de l'école secondaire Pham Van Chieu - Photo : HO NHUONG

Assiste-t-on à une contradiction au sein même du système éducatif ou est-ce le signe d’une concurrence sans précédent ?

Pourquoi un benchmark élevé ?

À première vue, l'expression « questions difficiles, notes élevées » est paradoxale. Normalement, plus les questions sont difficiles, plus la note moyenne est faible, ce qui conduit à un score de référence plus bas. Les évaluations initiales de la difficulté des questions étaient-elles erronées, ou les élèves ont-ils considérablement progressé ?

En réalité, il ne s'agit là que d'un paradoxe superficiel. Les scores de référence élevés ne reflètent pas la moyenne générale, mais résultent principalement de l'importance accordée à la compétition entre les meilleurs candidats. Des candidats exceptionnels peuvent néanmoins obtenir des scores très élevés, suffisants pour combler le quota limité de filières prometteuses, propulsant ainsi les scores de référence à des niveaux records.

L'examen d'entrée à l'université est comme une course de fond qui peut être pleine d'obstacles, mais les meilleurs athlètes finissent toujours avec des résultats impressionnants.

En réalité, le benchmark ne détermine que les candidats classés 1 000e ou 2 000e. Même si de nombreux autres candidats sont « à la traîne », la personne classée à ce niveau doit néanmoins obtenir d'excellents résultats pour être sélectionnée.

Par conséquent, l’augmentation des scores de référence est une conséquence inévitable du mécanisme de sélection rigoureux dans les filières les plus prisées, les meilleures écoles, où les opportunités d’emploi sont élevées ou les quotas d’inscription sont limités, pas nécessairement en raison de questions faciles ou difficiles.

Le système actuel d'admission est compliqué par l'existence simultanée de nombreuses méthodes : examen des dossiers scolaires, examens d'évaluation des compétences ou combinaison de certificats internationaux de langues. Chaque méthode a sa propre formule.

Le certificat IELTS, par exemple, n'est converti par le ministère de l'Éducation et de la Formation qu'en score de langue étrangère à l'examen de fin d'études (sur une échelle de 10). Lors de l'admission à l'université, ce score et deux autres matières totalisent un total maximal de 30 points.

Certaines écoles calculent l'IELTS 6.5 comme 10 points de langue étrangère et les additionnent pour obtenir un total de 25 points, tandis que d'autres calculent ou additionnent les priorités pour obtenir 27 à 28 points. Cette différence entraîne l'échec d'un candidat ayant un score élevé, tandis que d'autres, grâce à la bonne méthode, obtiennent la priorité et sont admis.

Cela soulève des questions d'équité. En théorie, les établissements publient publiquement leurs plans d'admission et leurs formules de notation. Mais en réalité, la diversité et la complexité du processus en font une « matrice » où seuls ceux qui connaissent les règles du jeu sont avantagés. Les étudiants des zones urbaines, ayant accès à l'information, peuvent facilement optimiser leurs choix.

À l'inverse, les étudiants des régions reculées manquent d'information et sont facilement désavantagés. Par conséquent, l'admission ne se résume plus à une simple question de « le meilleur réussira », mais relève parfois davantage de « la chance que l'intelligence ».

Inquiétant

D’un point de vue social, ce phénomène suscite des inquiétudes : sommes-nous en train de créer un système éducatif qui favorise la formation de « candidats aux examens » plutôt que celle d’individus complets ?

La pression liée aux résultats, aux aspirations et aux priorités engendre la confusion, la fatigue et même la perte de confiance chez les élèves et leurs parents. Si elle n'est pas corrigée, cette situation peut facilement fausser les objectifs éducatifs : au lieu de nourrir la passion et la créativité, les élèves sont contraints de calculer leurs stratégies d'examen.

Quelle est la solution ? Tout d'abord, le ministère de l'Éducation et de la Formation doit élaborer un cadre de conversion unifié au niveau national afin d'éviter que chaque école ne dispose de son propre modèle. Les établissements doivent faire preuve de transparence et simplifier la procédure d'admission afin que les candidats puissent la comprendre facilement.

Dans le même temps, le système d’orientation professionnelle doit être élargi, en particulier pour les étudiants des zones défavorisées.

Plus important encore, la société et les familles devraient changer leur état d’esprit : non seulement les filières les plus prometteuses sont la voie du succès, mais elles doivent également encourager les étudiants à poursuivre leurs capacités et leurs intérêts.

Vers l'équité dans les admissions

Le paradoxe des « questions difficiles, scores élevés » reflète la concurrence de plus en plus intense entre les excellents candidats des filières les plus prometteuses et des meilleures écoles, ainsi que la confusion qui règne dans les méthodes d'admission. Mais plus généralement, il est très difficile d'entrer à l'université aujourd'hui, car les quotas sont importants ; la concurrence acharnée ne s'exerce donc que dans certaines filières et écoles spécifiques.

Pour résoudre le problème à la racine, il ne suffit pas d'adapter chaque examen, mais d'opérer une réforme globale : standardiser la conversion, rendre l'information plus transparente, diversifier les évaluations et réorienter les objectifs pédagogiques. Ce n'est qu'alors que nous pourrons bâtir un système d'admission plus juste, plus efficace et plus humain.

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TS HOANG NGOC VINH

Source : https://tuoitre.vn/nghich-ly-tuyen-sinh-de-kho-nhung-diem-chuan-cao-20250824102503684.htm


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