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Gagner sa vie sous le récif

En juin, le vent du sud-ouest souffle avec force. La mer de Cua Tung (Quang Tri) n'est plus aussi douce que de la soie. Les vagues s'écrasent sur les rochers, projetant une écume blanche sur le rivage. Pourtant, au fond du récif, des silhouettes plongent encore, comme pour peindre une vie silencieuse et féroce à la surface de la mer, à la recherche de quelques homards plus petits qu'un petit doigt.

Báo Công an Nhân dânBáo Công an Nhân dân21/06/2025

Dès le petit matin, sur la plage rocheuse au bout de la plage de Cua Tung, les rires des plongeurs couvraient le bruit de la brise marine. Les gens s'interpellaient, certains débarquaient à pied et ouvraient des bouteilles en plastique pour exhiber trois ou quatre homards. M. Nguyen Van Son, du quartier de Hoa Ly Hai, dans la ville de Cua Tung, se pencha vers un seau en plastique et essuya délicatement l'eau salée, révélant plusieurs minuscules homards dont les moustaches frémissaient encore légèrement.

« Il faut être très observateur pour le voir », a-t-il dit. « Parfois, une seule moustache suffit à deviner qu'il y a un bébé à l'intérieur. » Puis il a expliqué qu'à chaque saison, généralement de février à mai selon le calendrier lunaire, les pêcheurs d'ici se rassemblent pour se rendre sur le récif, où se cache le plus précieux « trésor marin », les bébés homards, afin de plonger, de les attraper et de les vendre aux commerçants qui attendent de les acheter.

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Les graines de homard sont capturées dans les récifs de la zone maritime de Cua Tung ( Quang Tri ).

Les jeunes homards ne sont pas plus gros qu'un petit doigt et sont très habiles pour se cacher. Ils se faufilent souvent dans les anfractuosités des rochers, s'accrochant fermement à des trous profonds, difficiles à voir à l'œil nu. Les plongeurs utilisent un cure-dent de vélo pour piquer délicatement les anfractuosités. Les homards bougent et jaillissent, et la main droite doit les attraper rapidement ; une seconde trop tard, ils sont perdus. Les bouteilles en plastique qu'ils transportent ne servent pas à boire, mais à piéger les pièces de monnaie qui nagent. En plongeant près du rivage chaque jour, environ 30 à 40 homards, vendus 36 000 VND chacun, suffisent pour un dîner copieux. Mais la mer n'est pas un marché paisible. Une glissade, un morceau de moule coupant une patte ou une vague s'écrasant contre un rocher suffisent à provoquer sang et cicatrices.

« Si vous voulez faire de gros profits, il faut aller loin », explique Tran Xuan Vu, un autre plongeur, en désignant les bateaux qui tanguent au large. C'est là que vivent les plongeurs professionnels. Non seulement ils possèdent des compétences, mais ils doivent aussi investir des dizaines de millions de dongs, notamment de petites embarcations, des générateurs de gaz, des lunettes de plongée spécialisées, des centaines de mètres de lignes de plomb, des combinaisons d'homme-grenouille et de lourdes lignes de plomb pour plonger en profondeur. À 0,3 à 0,5 mille nautique du rivage, ils plongent dans la mer, comme entre la vie et la mort. Au fond, ils allument des lumières, plaquent leur visage contre les rochers et cherchent la moindre antenne. Sur le bateau, une personne attend, les yeux rivés sur le manomètre, l'oreille tendue pour entendre le bruit du moteur, les mains toujours prêtes à intervenir en cas de problème.

Une plongée peut durer de 3 à 4 heures. Un pêcheur expérimenté peut attraper des centaines de poissons et gagner plusieurs millions de VND par jour. Mais de nombreuses personnes ont perdu la vie. Si la machine coupe l'arrivée d'air, si le tuyau s'emmêle dans l'hélice d'un autre navire ou si le fil de plomb n'est pas relâché à temps, il est impossible de revenir.

On sait que dans des provinces comme Phu Yen , Khanh Hoa et Quang Ngai, la demande de naissains de homard a explosé. Les commerçants sont donc prêts à dépenser des millions pour se procurer des naissains de la mer naturelle, considérés comme sains et résistants. La mer de Cua Tung est ainsi devenue une source d'approvisionnement pour les élevages de crevettes du Sud. Mais pour obtenir des naissains de homard, il faut parfois s'attendre à une cicatrice, une douleur au genou ou une incapacité à nager à vie.

Chaque jour, ces hommes dégustent encore à la hâte les repas préparés par leurs femmes, partent en bateau dans la brume matinale et reviennent à la tombée de la nuit. Certains jours, ils gagnent gros, les poches pleines. D'autres fois, ils sont les mains vides, avec seulement du sel sur les lèvres et des coupures fraîches sur les mains. Ce ne sont ni des rêveurs, ni des héros. Ils choisissent simplement de vivre avec leurs pieds, leurs mains et leurs poumons, parmi les rochers froids, convaincus que demain sera meilleur qu'aujourd'hui !

Source : https://cand.com.vn/doi-song/muu-sinh-duoi-day-ran-i772288/


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