Le président Volodymyr Zelensky s'est exprimé le 5 novembre après que le ministre ukrainien de la Défense a confirmé qu'il y avait eu une confrontation mineure entre des soldats ukrainiens et nord-coréens dans la province russe de Koursk.
Dans son discours vidéo du soir, M. Zelensky a déclaré qu'il avait répondu aux informations sur le déploiement de troupes nord-coréennes en Russie le mois dernier « non seulement par des mots... mais par des préparatifs d'action ».
« Les premiers affrontements avec les soldats nord-coréens ouvrent une nouvelle page d'instabilité dans le monde », a-t-il averti. M. Zelensky a souligné que l'Ukraine devait « tout faire pour que cette tentative d'extension du conflit, avec une véritable escalade russe, ne réussisse pas. »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky assiste à une conférence de presse au siège de l'OTAN à Bruxelles, en Belgique, le 17 octobre.
Dans une interview à la télévision sud-coréenne KBS, le ministre ukrainien de la Défense Rustem Umerov a confirmé qu'il y avait eu une « petite escarmouche » avec des soldats nord-coréens.
Le ministère sud-coréen de la Défense a déclaré le 5 novembre que plus de 10 000 soldats nord-coréens étaient arrivés en Russie, avec « un nombre important » dans les zones de front, notamment dans la province russe de Koursk, où les forces ukrainiennes ont lancé une attaque surprise le 6 août.
Le Pentagone a précédemment confirmé qu'au moins 10 000 soldats nord-coréens se trouvaient à Koursk, mais n'a pas pu confirmer les suggestions selon lesquelles ils étaient impliqués dans les combats.
En outre, le New York Times a cité le 5 novembre un certain nombre de responsables ukrainiens et américains affirmant que des soldats nord-coréens avaient affronté les forces ukrainiennes pour la première fois à Koursk.
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Les responsables ukrainiens n'ont pas donné de détails sur les victimes, mais le responsable américain a déclaré qu'un grand nombre de soldats nord-coréens ont été tués, selon le New York Times .
Il n’existe actuellement aucune information sur la réaction de la Russie ou de la Corée du Nord aux informations et accusations ci-dessus.
Dans une déclaration publiée par l'agence de presse officielle KCNA le 1er novembre, le vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Kim Jong-gyu, a souligné que son ministère n'était pas directement impliqué dans les affaires traitées par le ministère de la Défense nationale et ne commenterait pas directement les déploiements. Cependant, Kim Jong-gyu a ajouté : « Si les médias internationaux évoquent un sujet, je pense que ce serait une action conforme aux dispositions du droit international. »
Lors d'une rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à Moscou le même jour, la ministre nord-coréenne des Affaires étrangères Choe Son-hui a noté que le dirigeant Kim Jong-un avait affirmé son soutien à l'armée et au peuple russes dès 2022. Mme Choe a souligné que Pyongyang est confiant que l'armée russe sous la direction du président Poutine gagnera et que la Corée du Nord « réaffirme son engagement à toujours soutenir la Russie jusqu'à ce que la victoire » revienne à la Russie, selon l'agence de presse TASS.
Source : https://thanhnien.vn/kyiv-noi-da-co-cuoc-cham-tran-dau-tien-giua-binh-si-ukraine-trieu-tien-185241106091239787.htm
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