Le Real Madrid sait toujours faire des achats intelligents. |
Au Bernabéu, l'idée de « partir et de finir » est quasiment inexistante. Chaque joueur qui quitte le club est attaché à un fil qui peut être retiré à tout moment. On appelle cela la « formule Real Madrid » : une stratégie intouchable et incassable.
Ne lâchez pas complètement prise
« Celui qui part ne part pas complètement » : ce dicton peut être gravé sur la tasse de café dans la salle de réunion du président Florentino Perez. Pour la Royal Academy, vendre un joueur n'a jamais signifié tout perdre.
Au lieu de cela, le Real Madrid a habilement combiné des options astucieuses : conserver 50 % de la propriété, bénéficier de droits de préemption ou de rachat. Cela confère au club des avantages financiers et la possibilité de garder le contrôle sur un talent susceptible de s'épanouir à l'avenir.
L'exemple le plus typique est celui de Fran Garcia. En 2021, il a été acheté par le Rayo Vallecano pour 2 millions d'euros, ce qui semblait être la fin. Mais grâce à la clause de 50 %, le Real n'a eu à débourser que 5 millions d'euros pour le faire revenir alors que sa forme était fulgurante. Une leçon classique de la méthode du Real : « lâcher prise sans vraiment lâcher prise ».
Le directeur général du Real Madrid est le « parrain » Florentino Pérez. |
Conserver 50 % des parts est considéré comme l'« arme secrète » du Real. Si un joueur connaît le succès et que sa valeur grimpe en flèche, le club peut le racheter pour la moitié du prix de sa clause libératoire, tout en bénéficiant des éventuels futurs frais de transfert. C'est une stratégie gagnant-gagnant : préserver les actifs sans avoir à garder le joueur sur le banc.
Des joueurs comme Jacobo Ramon (Côme), Chust (Cadix), Yusi (Alaves), Chema Andres (Stuttgart), Arribas (Almería), Marvin (Las Palmas), Alvaro Rodriguez (Elche) et Latasa (Valladolid) sont tous sur la liste, tous avec une « corde » vers le Bernabéu – au cas où ils deviendraient des stars.
Priorité - toujours une longueur d'avance
Fort de certains talents exceptionnels, le Real Madrid mise encore plus sur la sécurité en matière de droits de priorité. Lorsque l'équipe locale reçoit une offre d'achat pour un joueur, elle doit en informer le Real afin que le club ait la possibilité de le racheter. Takefusa Kubo est un exemple typique de ce type de contrat. Au lieu de perdre une perle rare au profit d'un rival, le Real Madrid s'assure toujours d'avoir le droit d'intervenir avant qu'il ne soit trop tard.
Dans d'autres cas, le Real a signé une option de rachat. Miguel Gutierrez pourrait revenir au Bernabéu pour seulement 9 millions d'euros, une aubaine compte tenu de ses performances à Gérone. Cette clause est parfois combinée à une détention de 50 %, comme pour Miguel ou Victor Munoz (Osasuna). Même les transferts internationaux comme Obrador (Benfica) n'échappent pas à la « formule Real Madrid ».
Ce n'est pas tout : le Real a également une clause de rachat avec Alex Jimenez (Milan) – 9 millions d'euros cette année ou 12 millions d'euros en 2026. Rafa Marin a même un « prix de retour » pouvant atteindre 30 millions d'euros. Évidemment, le Real se réserve toujours une option pour les pépites qu'il a polies.
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Perez a toujours été très habile dans la signature et la vente de joueurs. |
La « formule Real Madrid » n'est pas une simple astuce financière, mais une philosophie de gestion des talents. Le club comprend que tous les jeunes joueurs n'ont pas une place immédiate en équipe première, mais il ne veut pas perdre de diamants bruts. Il accepte les départs de joueurs, les fait évoluer dans d'autres environnements et est prêt à les faire revenir lorsqu'ils sont mûrs, à l'instar de Dani Carvajal à son retour du Bayer Leverkusen.
Florentino Pérez et la machine à transferts du Real ont transformé cela en une véritable « culture ». Chaque été, de nombreux noms sortent de La Fabrica, mais le lien avec le Bernabéu est toujours présent.
À l'ère du football moderne, où la valeur des joueurs explose et où les risques de transfert sont omniprésents, l'approche du Real Madrid est exemplaire. Il optimise ses finances sans perdre de vue son avenir. L'histoire de Fran Garcia n'est qu'une des nombreuses qui prouvent que parfois, la sagesse ne consiste pas à garder les joueurs à tout prix, mais à les laisser partir et à les faire revenir au bon moment.
Grâce à cette stratégie, le Real Madrid non seulement protège les acquis de La Fabrica, mais crée également un réseau unique d'investissement dans les talents. Peut-être que, dans les années à venir, le dicton « Quiconque quitte le Real ne part pas définitivement » restera le principe directeur de la politique de transfert des Merengues.
Source : https://znews.vn/khon-ngoan-nhu-real-madrid-post1571772.html
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