
Il s’agit d’une partie de l’amendement à la loi sur le contrôle de l’immigration qui a été récemment adopté par l’Assemblée nationale coréenne lors de sa session du 12 avril et annoncé par le ministère de la Justice le 14 avril.
Plus précisément, la loi modifiée permet d'étendre la période de protection des étrangers de 18 à 36 mois afin de créer des opportunités pour les étrangers d'exprimer directement leurs opinions et de disposer d'un délai prescrit pour organiser les moyens de transport pour ramener les étrangers dans leur pays.
La loi modifiée prévoit également la création d'une Commission indépendante de protection des étrangers afin de renforcer l'impartialité et l'indépendance de l'évaluation des décisions d'expulsion et des mesures de protection. Cette commission sera composée de neuf membres, fonctionnaires, juristes et experts dans des domaines spécialisés.
Cette modification législative vise à limiter efficacement la détention indéfinie des étrangers expulsés dans des centres d'hébergement temporaire. La loi actuelle stipule que si un étranger expulsé ne peut être rapatrié immédiatement, notamment en raison de l'absence de passeport ou de moyens de transport, il peut être placé dans un centre de protection désigné par le gouvernement jusqu'à son rapatriement. Fin 2023, le nombre d'étrangers bénéficiant d'une protection en vue de l'exécution d'une mesure d'expulsion s'élevait à 34 580.
Un responsable du ministère de la Justice a déclaré qu'avec l'adoption de la loi modifiée, les autorités ont la responsabilité de mettre en œuvre activement des mesures d'expulsion accélérées dans les délais prescrits, évitant ainsi toute violation des droits humains . La loi modifiée entrera en vigueur le 1er juin 2025 après avoir suivi les procédures législatives.
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