GĐXH - Le Japon est le seul pays au monde à avoir abandonné le Nouvel An lunaire, mais le Nouvel An au Japon conserve encore de fortes caractéristiques culturelles orientales traditionnelles.
Pourquoi le Japon célèbre-t-il le Nouvel An et non le Nouvel An lunaire ?
Fête du Nouvel An avec de nombreuses activités spéciales.
Depuis le VIe siècle après J.-C., le Japon utilise le calendrier lunaire chinois et célèbre le Nouvel An lunaire comme les autres pays asiatiques. Cependant, en 1873, les Japonais ont décidé d'abandonner la célébration du Nouvel An lunaire.
Plus précisément, les Japonais ont adopté le calendrier grégorien (calendrier solaire) afin de rattraper leur retard sur l'Occident. Ils estiment que la suppression du Nouvel An lunaire permettrait au Japon de réduire le nombre de jours fériés, permettant ainsi aux citoyens et aux travailleurs de se concentrer sur leur travail, d'accroître la production et de développer l'économie …
En abandonnant le Nouvel An lunaire, le Japon célèbre le Nouvel An le 1er janvier du calendrier grégorien et l'appelle Jour de l'An (Ganjitsu). Ce pays fêtera donc le Nouvel An environ un mois plus tôt que ses voisins.
Au début, de nombreux Japonais ont exprimé leur opposition, notamment dans les zones rurales, qui tenaient à célébrer le Nouvel An lunaire, estimant qu'il tombait au début du printemps, lorsque le temps était chaud. Or, la période du Nouvel An était très froide et peu propice à l'accueil de la nouvelle année.
Malgré cela, le Japon était déterminé à abandonner le Nouvel An lunaire et à n'accorder aux travailleurs qu'un long congé à l'occasion du Nouvel An solaire. Progressivement, le Nouvel An lunaire cessa d'être une fête importante au Japon.
Comment les Japonais célèbrent-ils le Nouvel An ?
Le jour de l'An au Japon.
Bien que le Nouvel An soit célébré selon le calendrier occidental, le Nouvel An au Japon conserve une forte culture orientale traditionnelle.
Les jours précédant le Têt, les Japonais font du shopping. Les boutiques et les centres commerciaux sont toujours animés. De plus, pour accueillir la visite du dieu Toshigami-sama, ils passent beaucoup de temps à nettoyer leurs maisons.
Après cela, les Japonais décorent leurs maisons pour les rendre splendides de l'extérieur. Ils le font le 28 ou le 30, car le 29 en japonais sonne comme « deux fois la douleur », et ils évitent donc toute activité ce jour-là. Ils placent un pin décoratif devant la porte, car selon les croyances traditionnelles, le dieu Toshigami-sama descendra sur terre et se réfugiera dans cet arbre. Sur les encadrements de porte, ils décorent des éléments tels que des tressages de feuilles blanches (symbolisant la pureté parfaite), des mandarines (symbolisant la prospérité), des cordes d'herbe (offertes aux dieux pour la fortune) et des bandes de papier blanc (pour éloigner les mauvais esprits).
Osechi.
Les Japonaises se rendent en cuisine pour préparer les plats et confectionner les gâteaux du Têt. Ces gâteaux sont préparés le 28 ou le 30 du Têt, accompagnés de mets comme le ragoût de taro, les carottes et les légumes verts, offerts aux dieux. Les carottes symbolisent l'harmonie entre tous les membres de la famille. Le taro a le pouvoir d'éloigner les mauvais esprits. De plus, les plats du Têt sont également préparés à base de racines de bardane, d'œufs de poisson, de patates douces, d'algues, de châtaignes et de poisson séché, dans le but de prier pour que la nouvelle année soit une année de bonheur.
Le soir du Nouvel An, toute la famille japonaise partage un repas de réveillon. À cette occasion, les cloches des temples sonnent 108 fois pour chasser 108 mauvais esprits. Le chef de famille lit les vœux du Nouvel An, puis toute la famille mange des gâteaux du Têt et boit de l'alcool ensemble. Les Japonais croient que le dieu Toshigami-sama insuffle la vie aux gâteaux du Têt ; une fois l'offrande terminée, les gâteaux sont distribués pour que toute la famille puisse en profiter.
Pour les Japonais, sortir en début d'année est un moment important. Ils privilégient donc la visite au temple pour prier pour la bonne fortune le premier jour de la nouvelle année. Chaque année a sa propre direction, et les Japonais se rendent donc au temple en fonction de celle-ci. À l'entrée du temple, chacun doit se laver les mains et se rincer la bouche avant de procéder à la cérémonie.
Dès le premier jour du Nouvel An, les Japonais rendent visite à leurs supérieurs, amis, parents et proches pour leur souhaiter une bonne année. Ils appellent ces trois premiers jours « trois jours de vœux ». Selon la tradition, les familles préparent un carnet et un crayon devant le portail. La personne qui leur souhaite la bonne année y inscrit son adresse pour signifier sa visite. Les Japonais ont également pour coutume, comme dans d'autres pays asiatiques, de donner de l'argent porte-bonheur aux enfants pour leur porter chance.
Une particularité de la coutume japonaise du Nouvel An est l'envoi de cartes de vœux. Les Japonais prennent grand soin d'écrire des cartes de vœux pour les envoyer à leurs proches et amis afin de leur témoigner leur respect et leur affection. La poste japonaise conserve les cartes et les remet au destinataire le premier jour de l'année, accompagnées de leurs meilleurs vœux.
Source : https://giadinh.suckhoedoisong.vn/gop-tet-am-voi-tet-duong-nguoi-dan-nhat-ban-don-nam-moi-ra-sao-172241223081840163.htm
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