La Cité interdite de Pékin, en Chine, est l'un des plus grands complexes palatiaux du pays. Elle fut autrefois la résidence de 24 empereurs des dynasties Ming et Qing. Elle est aujourd'hui une destination touristique prisée en Chine et dans le monde entier .
La Cité interdite a abrité 24 empereurs des dynasties Ming et Qing. (Photo : Sohu)
La Cité interdite est célèbre non seulement pour sa beauté, mais aussi pour ses mystérieuses légendes que les scientifiques n'ont pas encore expliquées. Parmi elles, l'histoire la plus répandue est celle selon laquelle des nuées de corbeaux noirs apparaissent à minuit et volent vers la Cité interdite. Pourquoi un phénomène aussi étrange se produit-il dans ce palais profond ?
Pour les anciens Chinois, les corbeaux portaient souvent malheur. Cependant, les scientifiques ont avancé trois raisons pour lesquelles les corbeaux se rassemblaient dans la Cité interdite.
Tout d'abord, les corbeaux affluent vers la Cité interdite la nuit en raison de sa conception particulière. En effet, les palais sont tous orientés nord et sud, ce qui permet à la lumière du soleil d'éclairer ces zones.
De plus, la conception du toit contribue à maintenir la chaleur du palais. Les corbeaux, en quête d'un lieu idéal pour se percher, choisissaient la Cité interdite comme lieu de repos nocturne.
Deuxièmement, la Cité interdite était un lieu où les corbeaux cherchaient de la nourriture. Cette raison provenait de la croyance mandchoue selon laquelle les corbeaux étaient des oiseaux sacrés. À cette époque, Qing Taizu Nurhaci avait servi sous les ordres de Li Chengliang, général du Liaodong. Après le meurtre de son grand-père Jiachangan et de son père Takeshi par l'armée Ming, Nurhaci s'enfuit pendant la nuit.
Les corbeaux apparaissent dans la Cité interdite en raison de la conception particulière des palais. (Illustration : Sohu)
Li Chengliang mena ses troupes à sa poursuite. Lorsque les soldats furent épuisés et les chevaux épuisés, Nurhaci ne put plus courir et s'allongea sous un arbre au bord de la route, faisant semblant d'être mort. À ce moment, une nuée de corbeaux surgit soudain au loin et recouvrit le corps de Nurhaci. À leur arrivée, les troupes de Li Chengliang ne virent qu'une nuée de corbeaux. Ils pensèrent : « Quelle malchance ! » et cherchèrent ailleurs.
Grâce aux corbeaux, Nurhaci échappa au danger. Dès lors, il déifia l'oiseau et ordonna à ses descendants de le vénérer. Les corbeaux lui en furent reconnaissants, si bien que le sacrifice au dieu corbeau devint un rituel important de la famille royale et des familles mandchoues.
Après la prise de contrôle de la Chine centrale par la dynastie Qing, celle-ci construisit un hall à l'est de la porte gauche de Chang'an, érigea un temple dédié au dieu corbeau et érigea un pilier sacré au palais de Kunning. La cour impériale fit ériger de grands et hauts piliers appelés Shulungan. Lors des offrandes, on coupait du porc en morceaux, on le mélangeait à du riz brisé, on le plaçait dans une boîte en fer-blanc et on l'accrochait au pilier pour que les corbeaux puissent le manger. En vertu de cette tradition de la dynastie Qing, les corbeaux se rendaient à la Cité interdite pour y trouver de la nourriture. Plus tard, ils la considérèrent comme un refuge et y demeurent depuis.
Troisièmement, l'effet d'îlot de chaleur à Pékin. La raison en est la surabondance d'immeubles de grande hauteur à Pékin. De ce fait, l'effet d'îlot de chaleur se crée. À Pékin, la température est très élevée le jour et très basse la nuit. Les corbeaux sont très sensibles à la température ; ils fuient donc la chaleur en périphérie pendant la journée et retournent à la Cité interdite la nuit pour éviter la chaleur.
Quoc Thaï (Source : Sohu)
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